Oh, c'est jouliiiiiii...

J'ai joué le vol du flingue parce que c'était rigolo. Comme c'est à toi Agathe récupère le hein x). Et sinon oui, Milka réussit à s'endormir /PAN/. Question topo si l'entrée du grand dadet provoque quelque chose faites-vous plaisir ! Bisous tout le monde je vous aime

Un souvenir pour toi Corbeau, tu sais comment ça marche. ;)

Et donc, un souvenir pour toi aussi Milka o/ Je te rappelle pas comment on procède je pense <3

Je vous abandonne à votre triste sort (a) Non, plus sérieusement, je voyais mal Cerbère rester les bras croiser, alors je vais visiter un peu l'hotel. A plus tard peut-être ? <3

Désolée pour le temps d'attente, j'arrivais plus à écrire depuis mon retour de vacances ! Mais c'est revenu on dirait =D

C'est une journée comme les autres qui s'achève pour lui, la sonnerie de fin de cour retentit. Il déambule dans les couloirs de l'établissement, sa plaquette de chocolat quasiment vide en main. Les élèves se retournent à son passage, en même temps, avec une si grande taille et une coloration capillaire aussi voyante, il ne peut tout simplement pas passer inaperçu. Sa route est coupé par un groupe de trois garçons, il les reconnait immédiatement. Il soupire de lassitude, essaye de les contourner. « Hey toi, tu penses vraiment pouvoir nous éviter comme ça ? Je te signale que tu devais me faire mes devoirs ! ». Il baisse son regard, regarde le garçon du haut de sa grande taille. « Désolé Conrad... Pas eu le temps hier soir, il y avait un film pokémon à la télé. ». L'autre se met à rire, et ses deux potes le suivent dans son fou rire. Il hausse un sourcil, restant stoïque. « C'est pas gentil de vous moquer de moi... sur ce je vais vous laisser, je dois aller me racheter des oursons au chocolat avant que le magasin ferme. ».

Il les contourne, et bouscule sans faire exprès un des garçon qui se moquait de lui. L'autre se retourne en fronçant les sourcils, l'attrape au col, enfin vu sa taille, la scène tourne rapidement aux allures comiques. « Ecoute moi bien d'accord ? Demain tu as intérêt d'avoir fait nos DM à nous trois, sinon je t'assure que tu vas le regretter. Si les menaces directes ne t'affectent pas, je pourrais toujours m'en prendre à... Des membres de ta famille, pourquoi pas ta sœur hm ? ». Il écarquille ses yeux, prend soudainement peur que l'autre mette sa menace à exécution. Il n'est pas violent de nature, sinon il aurait déjà encastré son poing dans le visage de l'autre gars depuis un moment. Il tremble légèrement et pose sa main sur celle qui agrippe son col. « Je... Promis, je vous apporte ça pour demain matin... » Le garçon le relâche, un sourire satisfait sur ses lèvres. Il s'éloigne avec ses autres potes. « Demain, sans faute ! » Il baisse sa tête et sort de l'établissement à son tour, retournant directement chez lui sans passer par la case "magasin". Par moment, il aurait souhaité avoir plus confiance en lui, peut-être que cette situation ne serait pas arrivé si il n'avait pas accepter pour la première fois de faire leurs DM. Il pensait que ces garçons voulaient devenir amis avec lui, mais ils veulent tout simplement profiter de son intelligence et des bonnes notes qu'il peut leur rapporter.

La sonnerie retentit, enfin l'heure de la pause. Il regagne la salle des professeurs, se fait rapidement un café avant de s'asseoir sur une des chaises. La porte s'ouvre, et une voix masculine s'élève dans la salle, il semble que cet homme le cherche. Il soupire, on peut même pas avoir une pause tranquille pour se détendre dans ce foutu établissement. Un des professeurs le désigne du doigt, comme pour indiquer au fou furieux la cible qu'il cherche. D'un pas décidé, l'homme s'approche, tel un prédateur en colère. Ce dernier hausse le ton tout en s'adressant à lui. « Comment osez vous vous comporter ainsi avec les élèves ?! Vous devriez avoir honte de les harceler ! Et ne niez pas, je suis au courant de tout ! ». Oh, tient donc, au courant de tout ? Alors comme ça un des élèves aurait vendu le morceau ? Il sourit, d'un air innocent. « Allons, allons, calmez vous monsieur, vous ne devriez pas faire preuve de tant d'agressivité pour une première rencontre. Je n'ai rien à me reprocher, vous devez faire erreur. ». Son interlocuteur serre ses poings jusqu'à faire blanchir ses phalanges, avant d'attraper son col. Il fronce les sourcils, comment ose-il poser ses sales pattes sur lui ? D'un regard méprisant, il lance d'un ton se voulant ferme et froid. « Lâchez moi... De suite. ».

L'autre se fait violence pour ne pas le frapper, il le voit. « Ma fille m'a tout dit, vous harcelez les élèves, plus particulièrement sa meilleure amie. Je vais vous apprendre à la faire souffrir espèce d'ordure ! ». Sa fille ? Il hausse un sourcil, curieux. « Votre fille ? ». Il veut savoir l'identité de la petite peste qui a vendu la mèche à cet individu enragé. « Madeleine Rookwild. » Madeleine... Madeleine... Oh, cette petite aux cheveux si particuliers ? Un sourire se dessine sur ses lèvres. Oui, cette fille est mignonne, vraiment mignonne, mais trop bavarde à son goût. « Oh, donc vous êtes le père de la petite Madeleine ? Je présume que je dois vous appeler monsieur Rookwild pour plus de politesse ? C'est un malentendu, comment pourrais-je harceler de si petits êtres fragiles et innocents ? ».

L'autre ne semble pas du même avis. Son poing part en direction de son visage, mais un autre professeur présent dans la salle a le "bon reflex" de le retenir avant que tout ça ne dégénère. Il en profite pour se dégager de son emprise, remettant son col en place. Il lui offre un faux sourire en lui tendant sa main. « Je suis navré monsieur Rookwild, mais je vais devoir vous laisser, mes cours reprennent et il serait fort regrettable que j'arrive en retard, voyez-vous. C'était un honneur de faire votre connaissance. ». Il tourne ses talons pour sortir de la salle, les cris de l'autre homme lui donnent mal au crâne. « Monsieur Itô ! Mon nom est Itô, pas Rookwild ! ». Bien, bien, ravi de le savoir, Itô ou Rookwild, il n'en a que faire après tout. Il franchit le seuil de la porte et se dirige d'un pas décidé vers sa salle de cours. Il y en a une qui ne perd rien pour attendre.

Je saute le tour de Corbeau parce que je le snobe royalement =D Et puis je lui ai demandé quand même parce que je suis un bisounours .

Posant la craie dans la petite boite prévue à cet effet, il se tourne vers la classe avec un grand sourire. « Eh bien. Vous avez une heure. Au delà de ce délai, je ramasse les exercices. Ils seront corrigés et notés. Et compteront bien sûr dans votre moyenne ». Il a prononcé ses derniers mots sur un ton doucereux, et contemple avec ravissement l'air dégoûté des élèves de sa classe. Décidément, ils ne cesseront jamais de l'émerveiller, ces pauvres enfants. Si faciles à faire souffrir. Certains plus particulièrement, ceci dit. En pensant à ça... Son regard dérive sur une silhouette qui semble un peu plus recroquevillée sur sa table que les autres. Mais même d'ici, il peut distinguer la petite ride de concentration qui plissait son front chaque fois qu'elle était totalement concentrée. Il l'avait observée tant et tant de fois. Il attendait les cours avec cette classe avec plus d'impatience chaque fois. Uniquement pour la voir elle.

Il semble soudain qu'elle sent le poids de son regard, car elle lève les yeux de sa feuille pour croiser le regard de son professeur. Un sourire s'étale sur les lèvres de l'homme. Délicieuse enfant. Avec des yeux bleus tellement extraordinaires, comment ne pas craquer ? Même si la seule chose qu'on peut y lire à cet instant, c'est une sorte de crainte mêlée de dégoût, il espère bien y faire naître autre chose un jour. Il commence à se déplacer entre les rangées de tables, se rapprochant petit à petit de sa cible. Il voit bien à son stylo qui n'écrit plus, qu'elle sait qu'il approche, et qu'elle redoute ça. Comme chaque fois. « Eh bien, Ran, des difficultés avec cet exercice ? ». Il s'est penché par dessus son épaule, et il la voit frissonner. Tellement proche que son souffle à lui fait très légèrement bouger ses cheveux sombres. « N.. non, tout va bien, merci professeur Watanabe... ». Il savoure d'entendre son nom prononcé avec cette hésitation. Alors, pour ce petit instant, il va la laisser tranquille. Pour le moment. Posant une main sur son épaule, il la serre doucement. « Appelle moi si tu as besoin d'aide, hm ? ». Il la sent se contracter, la relâche. De toute façon, que peut-elle faire ? Elle est dans sa classe.

Là où il a tout pouvoir.

Il écrit son nom sur le grand tableau noir en prenant soin d'articuler chaque syllabe avec soin. " GOSHI WATANABE " Il n'a nullement envie qu'un de ces gamins écorche son patronyme. Il s'assoit à sa place avec nonchalance et commence à faire l'appel, non sans jeter un regard appuyé à chaque élève. Pour quelques uns, il prend même le temps de faire un léger ricanement médisant, une remarque désobligeante, ou d'improviser un jeu de mot sur leur prénom. Les yeux brillants, il observe les chers adolescents en se demandant lequel il parviendra à faire fondre en larmes dans son cours. Il songe qu'il n'a jamais aimé enseigné et que chaque rentrée apporte son nouveau lot de calvaire. Des enfants. Encore et toujours des enfants. De plus en plus stupides, chaque année. Il se relève et marche dans les rangs, pour mieux observer ses nouvelles victimes tout en poursuivant la liste d'appel.

Il relève les yeux sur un prénom occidental. Pas courant pas ici. C'est celui d'une gamine au traits fins et aux cheveux roses. " Madeleine ? Il s'agit du nom d'une pâtisserie, n'est-ce pas ? Cela donnerait presque envie de vous manger ma mignonne..." Le ton est ambigu, le sourire carnassier. Il pousse l'audace jusqu'à passer la main dans les boucles roses pour les ébouriffer d'un air coquin. Hmm... Charmante, cette petite occidentale. Vraiment, très charmante. Une petite brune assise à côté d'elle lui murmure quelque chose. Il croit discerner les mots " Ce prof, c'est un gros pervers." Mais il ne relève pas la remarque. Il ne se trouve pas pervers. Non. Il aime juste les jolies filles. Les jolies jeunes filles. Et, par bonheur, dans une salle de classe, il est rare de ne pas en côtoyer.