Life is rude.That's what you became.

16-18h

4 heures de marche.
Les pieds ravagés de Comte étaient passés de l'herbe moelleuse , mais froide et détrempée, à du revêtement plus ou moin lisse, plus ou moin humide et plus ou moin sale. Mais malgrès la douleur de ses poumons, l'élancement de sa jambe blessées et de ses pieds, la jeune fille avait marché, certes en boitant, mais d'un pas déterminé.

Un hôtel d'un luxe passé s'était alors montré devants ses yeux, et après un instant de malaise, debout devants la grande bâtisse surgie d'un âge d'or oublié, fixée par les fenêtre d'une créature silencieuse, la jeune fille savait que quelque chose dormait , quelque chose qui n'attendait que le réveil pour se montrer féroce et horriblement présente..
Ses pas la guidèrent dans le hall, et bien vite, montèrent l'escalier.
Un couloir, à la moquette vintage, aux éléments géométriques et répétitifs de couleurs fade..Ses pieds se soulageait du moelleux du sol, mais la jeune fille était aussi tendue qu'une tige, tandis qu'elle progressait dans ce décors de Shining.

Des voix résonnaient des diverses chambres, et son attention se porta alors sur toutes ces entrées différentes, aux chiffres sans suites. Une main suivait le mur, la seconde retenant le sang qui coulait lentement de la commissure de ses lèvres.
Il y avait du monde.

Life is rude.That's what you became. 1551479860

16h - 18h
Collision

Je viens de là

Spoiler:

Il aurait pu descendre les escaliers à toute vitesse, se servir de ses grandes jambes pour pour sauter une marche sur deux, retrouver la chaleur de l'extérieur en quelques secondes. S'il n'avait pas eu la tête dans les étoiles. S'il n'avait pas cherché le visage de sa soeur dans ses souvenirs.

Seul le choc le sort de sa rêverie. Il vient de percuter une jeune fille qui arrivait en face de lui, la faisant dangereusement tanguer. Il pose une main sur sa bouche, surpris et contrit. Le sang qui coule à la commissure de ses lèvres l'inquiète et c'est d'un ton protecteur qu'il s'adresse à elle.

"Pardonne ma maladresse... Tu m'as l'air en mauvais état, tu es seule ?"

Il est bien décidé à se montrer plus utile qu'avec la demoiselle de l'avion. D'autant qu'en baissant les yeux, il aperçoit ses pieds ensanglantés. Et il pense à sa soeur qu'ils auraient pu mettre dans le même état... Il a peur, un peu.

Un choc envoie la rouquine à terre, ou elle atterrit dans une position plus digne d'un quelconque animal prêt à l'attaque, que celle d'une innocente jeune fille bousculée.
Elle relève la tête avec un regard prêt à en découdre avants de remarquer le jeune homme à l'air doux qui se tient devants elle, l'air désolé.
Sa voix s'élève, tandis que Comte se relève en essuyant le sang de sa bouche d'un revers de main.

"Pardonne ma maladresse... Tu m'as l'air en mauvais état, tu es seule ?"

Elle le scrute un instant, avants de répondre posément :-" Je vais très bien, merci. Qui es-tu ?" Aucune réponse sur sa solitude, car,elle ne sait pas si la caille l'a suivit, bien que l'espoir y soit. Elle prend bien soin d'essuyer ses pieds maculés sur le tapis luxuriant de l’hôtel, réajustant son débardeur qui laisse entrevoir des hanches osseuses et creuses.
Le jeune homme ne lui inspire qu'un sentiment de douceur, probablement du à sa gamme chromatique, aussi la jeune fille baisse toute agressivité, tendant une main ferme malgrès son chétif aspect d'oiseau déplumé.

-"Je suis le Comte."

16h - 18h
L'oisillon et le bisounours

C'est étrange cette sensation... Comme du... Déjà vu. Il a envie de la protéger malgré son manque évident de force et de prestance. Une chose est sûre, elle paraît bien plus forte que lui. Enfin si on ne parle que du caractère. Parce que physiquement c'est un petit bout de chose, un oisillon a peine sorti de l'oeuf et qui a pourtant pris bon nombre de gamelles.

Un oisillon avec une armure. Il sourit en l'entendant s'exprimer d'une voix sans faille, lui assurant que tout va bien avant de se présenter. Le Comte. Il enlève sa large veste bleue après avoir vidé ses poches dans son baggy - le garde manger c'est sacré quand même, si elle a faim il partagera. Il la lui tend avec un sourire, et parle à voix basse.

"Eh bien mademoiselle la Comtesse, vous devriez vous couvrir si vous désirez cacher votre faiblesse. C'est une piètre armure mais elle vous tiendra chaud à la nuit tombée."

Trop préoccupé par son état, il oublie de se présenter. On ne peut pas penser à tout.

Le jeune homme posait un regard sur la jeune fille qui lui semblait familier. Non pas qu'elle pensait avoir déjà vu ce garçons, mais plutôt l'expression dans son regard. A l'image de celle dans les yeux de Bartolomeus lorsque le souvenir avait révélé le lien qui les liais. Il semblait ..la reconnaître..

Il ôta alors sa veste, que la jeune fille refusa d'un signe de tête, avants de soupirer en entendant la suite..

"Eh bien mademoiselle la Comtesse, vous devriez vous couvrir si vous désirez cacher votre faiblesse. C'est une piètre armure mais elle vous tiendra chaud à la nuit tombée."

Elle releva alors le menton avec une fierté non dissimulée, le fixant dans les yeux, dusse t-elle se déboîter le cou, avants de rétorquer d'une voix basse.

-"Je n'ai pas dit Comtesse, mais Comte. Quand à une quelconque faiblesse à cacher...je m'efforce des les anihilers." Sa mâchoire s'était serrée sur ces derniers mots, et ses poings resserrés, tandis que le mot résonnait dans sa tête. "A vrai dire, tu ferais mieux de la garder, tu as l'air bien vulnérable. Comment dois-je t'appeler ?"..

Durant ses mots, elle observait les différentes portes qui ornait le couloir, pensive. Si ce garçons appartenait à son passé, quelle place y avait-il ? Il semblait ne pas l'avoir oublié, mais elle, avait décidé d'ignorer ce qui pouvait s'être produit, bien que la curiosité lui rongeait le cerveau, parasitant ses pensées, se joignant à cette chose qui laissait de longue traces de griffures rouge dans sa mémoire, en longs hurlements stridents...

before ?

Nicotine sortie, l'espoir pour seul résidant dans son estomac. Il criait famine et Azur avait dit qu'il y avait peut être un restaurant. Cela lui paraissait logique, un restaurant dans un hôtel, mais d'où ça venait ? Elle s'en fichait bien. L'important était de survivre non ? Comme un jeu.
Elle rigola seule. Aussitôt qu'il avait dit cela, elle sortie, sans demander son reste. S'il n'y avait pas à manger, c'était pas intéressant, et elle aimait pas le nouveau venu.

Puis elle entendit des voix, proches. Elles venaient du couloir. Cela l'intrigua et elle approcha, comme une grande enfant curieuse. Elle comprenait pas trop les voix, mais l'une d'elles lui sembla familière. La voix d'une fille, qui semblait brisée. Le couloir faisait un angle, elle ne les voyait pas. Elle tourna. Et se stoppa.

Nicotine n'observa pas vraiment l'homme, lui, elle s'en fichait, sa mémoire l'avait d'ors et déjà jeté dans un recoin poussiéreux de sa cervelle. Non elle se préoccupa plus de la jeune femme. Ses cheveux roux, légèrement décolorés en brun, son sweat et son pantalon moulant et surtout son regard. Vert-marron, un regard profond, elle y trouvait une pointe de souffrance à l'intérieur. Mais elle avait l'horrible impression de la connaître. Mais où ?
Puis une douleur fulgurante l'assaillit, oui, l'amertume, le regret, le désir, le dégout. Elle avait ce sentiment de trahison qui vibrait en elle en la voyant. Ça fait mal.
Elle sentait son insouciance voler en éclat. Qu'allait-il se passer ? Elle rigola.

« Que m'as-tu fait ? Pourquoi j'ai mal ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ? »

16h - 18h
L'Instinct.

Milka sourit en voyant cette fierté dont elle se nimbe. Il a envie de lui dire que c'est inutile, qu'elle peut laisser tomber le masque avec lui, qu'il se fiche de la voir faible et à bout de force. Au fond, il ressent une envie brûlante de la prendre dans ses bras, de la cacher aux yeux du monde pendant quelques heures afin de lui offrir protection et repos. Peu importe qu'elle le pense vulnérable, il la protégerait... Tout ça il le pense mais ne le dit pas.

"Tu peux m'appeler Milka."

Sa voix est basse, presque lointaine. Inconsciemment, il cherche encore à se souvenir d'elle. Parce qu'il sent qu'elle lui est familière. Il remet sa veste sans même y penser, la regarde encore, un air doux sur le visage, attrapant un réglisse dans sa poche. Il prend délicatement sa main et la dépose au creux de sa paume.

"Mange."

Pas un ordre oh non. Juste un conseil. Une demande. Il ne la quitte pas des yeux et les paroles de la nouvelle venue le surprennent quand elles s'élèvent dans le couloir.

"Que m'as-tu fait ? Pourquoi j'ai mal ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ?"

Elle a les yeux braqués sur elle. L'instinct de Milka parle, irrésistible. Il se place devant Comte sans la regarder, fixant l'inconnue qui l'a invectivée.

"Je t'en prie, ne fais pas de bêtise."

Il ne sait pas à laquelle des deux il parle. Il sent que ce qu'il est en train de faire ne lui ressemble pas. Mais il a peur.

Milka. Ce mot lui emplit la bouche d'une saveur douce , alliée à la sensation du chocolat qui fond..Un très léger sourire vient souligner ses lèvres carmines. La voix du sus-nommé semble pensive, et lorsqu'elle relève les yeux , c'est pour croiser un regard emplis de bienveillance.

Sa main rencontre alors la chaleur de celle du bonbon ambulant, paraissant minuscule, celle d'une fillette, pendant que quelque chose y est déposé.
Elle ouvre les doigts sur un petit truc ratatiné et noir à l'odeur forte, qui ne la fait pas saliver, loin de là, mais machinalement, elle le glisse entre les dents, le gobant sans prendre le temps de mâcher, comme si elle était habituée à répondre à l'ordre de "manger." A voir son corps, maigre et osseux, elle n'a cependant pas du répondre souvent à ce besoin corporel.

Quelques bruits étouffés de pas attirent alors son attention vers l'angle du couloir, où une brunette surgit soudain. Encore ce regard...

Un peu plus grande qu'elle, des cheveux mal foutus, et ce rire qui résonne, désespéré et aigre. Sa voix sonne dans le couloir, et Comte sait qu'elle s'adresse à elle.

"Que m'as-tu fait ? Pourquoi j'ai mal ? Qu'ai-je fait pour mériter ça ?"

Ses longs doigts viennent inconsciemment effleurer la multitude de cicatrices qui défigurent son membre gauche, mais son regard est soudainement absorbé par la douce couleur violine des cheveux du jeune homme. Il lève la voix, interposé, comme s'il voulait la protéger, faire un rempart de son corps. Mais la jeune rousse n'est pas dupe, et elle voit bien la veine qui orne son cou s'enfler et pulser plus rapidement, tandis que la voix du jeune homme transpire le malaise. La peur est son aura.

Comte soupir et saisit le poignet du jeune homme, le dépassant pour approcher la nouvelle arrivante, sans lâcher prise.
-" Je voudrais le savoir."
Le regard qu'elle plonge dans les yeux grisâtre de son interlocutrice, brûle d'une inhumanité froide. Elle pose sa main mutilée sur la pommette de la brune, devants garder le visage levé pour ne pas lâcher les yeux d'acier fou. "Je veux savoir ce que je t'ai fais. Et ce que toi , tu as fait, si tu me connais réellement." Chaque mot semble atone et détaché..mais la voix de Comte, basse, porte suffisamment loin.

L'homme s'interposa, cela l'agaça. Elle n'avait encore décidé à faire du mal à cette jeune femme. Enfin pas encore. Elle rigola, écarquilla les yeux. La démence la happait peut à peu dans les méandres de sa caboche.
Puis la femme approcha, pose une main sur son épaule, et lui répondit. Elle leva la tête, l'observa. Ses yeux colorés étaient froids, elle se demandait s'il y avait encore une âme vivant dans ce corps. Ou si ce n'était qu'une âme morte.
Elle se sentait perdue, désorientée. Nicotine aurait aimé se réfugier dans les bras de quelqu'un, fuir, s'endormir, mais elle se sentait comme un animal pris au piège. Elle n'avait rien.

"Je veux savoir ce que je t'ai fais. Et ce que toi , tu as fait, si tu me connais réellement."

La jeune fille détourna les yeux. Ce que elle avait fait ? Aucune idée, un sombre désir de vengeance résonnait en son âme. Mais quand elle voyait cette femme, son coeur se serrait. Elle l'appréciait avant. L'appréciait beaucoup. Mais avant quoi ?
Ses yeux parcoururent la main posée sur son épaule, de myriades de cicatrises y trônaient, marque du passé, d'un vécu tragique... Ou amusant... Cela avait du faire mal. Très mal.
Elle écarquilla les yeux à cette pensée, et rigola, d'un rire à la fois cristallin et brisé.

Puis son regard se brisa à nouveau. Amour et haine étaient si proches, que faire ? D'un murmure, las, de vivre, d'aimer, de souffrir, elle souffla

« Qui sommes nous ? »

16h - 18h
Et. Merde.

Milka se sent faible. La petite main de la jeune femme dans la sienne a attisé son instinct protecteur. Protecteur en carton. Il se sent désemparé devant ces cicatrices qu'il a aperçu sur son bras. Devant ce regard vide d'amour et de gentillesse qu'il aperçoit du coin de l'oeil maintenant qu'elle se tient devant la brune.

Car elle l'a dépassé, bien sûr. Le voilà qui se retrouve derrière elle, simple spectateur d'une scène qui lui échappe. Les paroles restent aimables mais l'air crépite d'une tension palpable, ponctuée par les rires inquiétants de la nouvelle venue. Toutes ses pensées se sont enfuies. Ses rencontres, sa "quête", l'extérieur qui l'attend...

Seul le souvenir du papillon lumineux reste. Et les doigts de la jeune femme autour de son poignet. Il ne sait pas qui elle est mais il ne laissera personne lui faire du mal. A défaut de pouvoir la protéger, il encaissera les coups à sa place. Comme il a voulu le faire avec sa soeur par le passé...

Il s'approche d'elle et passe ses bras autour sa taille. A aucun moment il ne cherche à l'enfermer, la retenir. Il se contente d'être là et de fixer son regard sur la gamine en fasse de lui. Un regard où la méchanceté n'a pas sa place. Seul un éclat de détermination, mêlée de tendresse y règne. Ne lui fais pas de mal pense t-il.

"Peu importe qui nous sommes, seul compte ce que nous faisons" dit-il.

La brune ne semble pas supporter le regard de la jeune rousse, déviant son regard. Elle le porte alors sur son bras et sa main mutilés et brûlés. Son attitude change, ses épaules s'affaissent et son regard s'attriste. Un nouveau rire retentit, suivis par une voix lasse, un souffle :

-"Qui sommes nous ?"

Comte n'a alors pas le temps de répondre, que la présence du jeune homme se rapprocha dans son dos, des bras entourant sa taille. Ses muscles se bandent, tandis qu'elle se tend sous cette étreinte inattendue, mais étrangement apaisante. Sa voix s'élève également, plus ferme qu’auparavant.

-"Peu importe qui nous sommes, seul compte ce que nous faisons. "

Une phrase bien intellect, qu'elle n'aurait jamais cru sortie de la bouche de Milka. Mais plutôt correcte, en un sens. La main de la rousse retient le visage de sa vis à vis, plongeant de nouveau ses pupilles dans les orbites grises.

-" Je crois que nous pouvons désormais choisir qui l'on veut être. Je suis Comte, et je suis coureuse de cette Ville,ainsi qu' amnésique,, probablement comme vous. ." Elle retire la main de la joue de Nicotine, respirant l'odeur de cigarette de la jeune fille. Une odeur qui lui rappelle brièvement son premier souvenir, ou elle même semblait fumer. " Et je crois que vous et moi nous sommes déjà vu, avants cet événement. "

"Peu importe qui nous sommes, seul compte ce que nous faisons. "

Il venait d'enlacer la fille, signe de protection. Une pointe de jalousie la traversa, de jalousie et de regret. Puis la douleur dans sa poitrine revient. De sa main ensanglantée elle froissa le tissu de son pull au niveau du coeur. Comme si ce geste permettait d'annihiler et supprimer toute sensation. Mais rien ne se fait.
La jeune fille força Nicotine à la regarder dans les yeux, cette vision lui semblait si familière... Et douloureuse...

" Je crois que nous pouvons désormais choisir qui l'on veut être. Je suis Comte, et je suis coureuse de cette Ville,ainsi qu' amnésique,, probablement comme vous. Et je crois que vous et moi nous sommes déjà vu, avants cet événement. "

"Je suis Nicotine."

Sa voix semblait effacée, attristée, perdue.
Oui une enfant perdue, reclue dans l'incompréhension et la perdition, dans le désespoir et la désillusion. Haïr ou aimer ? Aimer ou haïr. Tout était si proche et si loin, si net et si floue.
Nicotine finit par se jeter dans ses bras, cherchant du réconfort, une réponse, une présence maternelle. Essayant de comprendre son cœur et ses raisons. Se plongeant un peu plus inexorablement dans la démence.

16h - 18h
Entre présent et passé.

Il la sent qui se tend dans ses bras. Mais étrangement, Comte ne fuit pas. Et c'est agréable de l'avoir près de lui ainsi. Il la regarde agir avec la jeune fille, soulagé de la voir rester douce. Mais c'est sa phrase surtout qui le fait frémir doucement. Cela a quelque chose d'infiniment rassurant de savoir qu'elle aussi, pense le connaître.

"Oui, je crois aussi que je te connais."

Il regarde Nicotine - surnom qui lui colle à la peau - et se demande s'il l'a déjà connue elle aussi. Elle l'inquiète un peu mais ses gestes l'attendrissent. Sa façon de froisser son pull au niveau du coeur pour chasser la souffrance, son corps qui se jette dans les bras de Comte... Elle semble perdue.

Lentement, il lâche Comte à regret. Inutile de la faire étouffer. Il reste cependant tout près d'elle et s'exprime d'une voix douce.

"Et elle semble te connaître aussi. Tu es notre centre en cet instant."

Il ne peut s'empêcher d'attraper un pan de son débardeur pour le garder entre ses doigts, infime attache pourtant essentielle. De son autre main il attrape le chocolat dans sa poche et casse habilement trois carrés. Il en fourre un dans sa bouche et tend les deux autres au dessus de l'épaule de Comte, paume ouverte.

"C'est doux, ça vous fera du bien."

A peine a t-elle le temps de se détendre, que Nicotine se jeta dans ses bras. Elle réceptionna la jeune fille, pour alors recroquevillée dans ses bras. Les yeux de Comte s'écarquillèrent mais ses mains trouvèrent vite leurs places sur le dos présenté, tandis qu'un soupir franchissait ses lèvres.
Elle la redressa doucement dans ses bras et caressa son dos, jetant un œil en arrière, vers le jeune homme, en entendant sa phrase, lui adressant un regard reconnaissant en guise de remerciement silencieu.

"Oui, je crois aussi que je te connais.Et elle semble te connaître aussi. Tu es notre centre en cet instant."

Ses yeux se baissèrent, peut-être honteuse d'avoir oublié ces êtres, se demandant également si ce fut réellement une bonne chose qu'ils se soient autrefois connus. Elle redressa avec une froide douceur le visage de la brune,prenant le chocolat proposé par la douce guimauve, et lui glissa les deux carrés bruns entre les lèvres.

-"Merci, Milka...mange ça, et reste la..d'accord..?" "La" représentant ses bras, sa poitrine, qui bien que trempée et pleine de boue, semblaient contenir assez de chaleur pour la jeune fille perdue qui semblait si accrochée, si étrangement accrochée à elle..
Adossée au jeune homme, elle gardait les yeux baissés sur le sol, les mains caressant pensivement l'échine de la brune, le dos réchauffé par le torse du jeune rêveur.

~~je suis une bombe humaine..un cutter dans le coeur..~~

Comte d'abord surprise, finit par l'enlacer. Elle sentit la chaleur émanant de son corps, cela lui procurait une douce sensation. Comme une mère enlaçant son enfant blessé. Une mère ? Nicotine se demandait si elle en avait une quelque part elle aussi. Si elle l'attendait, inquiète, si elle la recherchait, si elle viendrait. Une mère ? Son coeur se serra, avait-elle une famille ? Une famille douce et aimante ? Elle avait peur, peur de se souvenir, et de voir ses espoirs brisés.
Alors elle restait là, appréciant ce câlin et s'imaginant une famille. Oui, si elle n'avait aucun souvenir, alors elle se les créeraient. Elle serait dans son petit monde. Monde imaginaire. Monde sucré, sans amertume, monde des rêves.
Une douce odeur la sortie de ses pensées, et Comte releva sa tête et voulu lui glisser deux carrés de chocolats dans sa bouche, l'odeur l’enivrait. Son ventre lui rappelait qu'elle avait faim. Elle n'en mangea qu'un, et poussa Comte à manger le dernier. Cette dernière lui dit de rester là. Où ça là ? Près d'elle, mêlant sa chevelure à la boue qui la tâchait, lui volant à nouveau sa chaleur, et se glisser à nouveau dans la création de son passé. Passé imaginaire.

"Merci vous deux."

Elle savoura le chocolat, le laissa fondre sur sa langue. C'était un véritable délice au milieux de cet enfer, une pointe de paradis dans ce cauchemar infernal.
Puis elle respira profondément, elle sentit la douce odeur de Comte, cela lui rappelait, à la fois tout, à la fois rien. La bonheur, le malheur, la haine, le regret. La petit bête vint à nouveau grignoter sa raison, la douleur se logea à nouveau dans son coeur. Que faire ?
Elle voulait se plonger dans ses rêves. Non elle pouvait pas. La réalité la rattrapait. Trop même.

Nicotine s'écroula sur le sol, échappant des bras de Comte, pris sa tête dans ses mains. Réalité, stupide réalité. La seule chose qu'elle pu faire, fut de sortir , d'une voix brisée et perdue

"J'ai mal dans mon cœur."

A nouveau, Elle lui rend un souvenir. Une petite sphère lumineuse s'approche, virevoltant vers Milka.

Spoiler:

Ces jouets l'amusent. Ils commencent à se casser... Elle leur rend deux souvenirs, un pour chacune d'elles... Toucheront-elles les sphères lumineuses qui approchent ?

Spoiler:

16h - 18h
Câlin, chocolat et nuée de papillons

La petite rousse le fascine. Un peu. Il perçoit en elle une immense douceur mais aussi une froideur qu'elle contient sans parvenir à la masquer tout à fait. Il se demande si un jour elle cessera de se contrôler et frissonne à cette idée. Il admire son côté tendre qui serre Nicotine contre elle, l'incitant à rester dans ses bras en lui faisant manger du chocolat. Il n'a pas envie qu'elle disparaisse cette Comte, celle qui est adossée contre lui et à qui il voudrait servir de rempart protecteur.

La brunette lui fait de la peine. A présent c'est elle qui a l'air d'un oisillon perdu et sans défense. Il la regarde se serrer tout contre Comte, se perdre dans ses pensées... La petite lueur qu'il voit dans ses yeux lorsqu'elle déguste le chocolat lui fait chaud au coeur, il lui donnerait bien toute sa tablette, là, tout de suite. Mais voilà, elle semble revenir à la réalité et s'écroule, délaissant les bras de la demoiselle pour se prendre la tête entre les mains.

"J'ai mal dans mon cœur."

Il sent que seule Comte pourra la rassurer, la calmer. Il croit bien qu'elle va le repousser. Et il n'a pas envie de lâcher la jeune rousse. Pourtant, il s'accroupit devant Nicotine après avoir glissé sa main dans celle de la rouquine, son ancre, chaude et solide, rassurante. Il récupère la tablette de chocolat et la glisse dans les mains de Nicotine avec un petit sourire.

"Le chocolat ça aide à guérir le mal dans le coeur. T'es pas toute seule, on est avec toi d'accord ?"

Sa voix est douce et s'il n'ose pas la toucher il la regarde, tente de capter son regard pour la rassurer. Lui, il a la main de Comte qu'il presse un peu sans y faire attention. Il aperçoit les trois papillons lumineux qui volent devant eux. Il a peur que celui de Nicotine ne soit triste...

"Si tu veux retrouver tes souvenirs tu peux toucher le papillon devant ton nez. Mais tu ne dois pas oublier : ce ne sont que des souvenirs. Le présent c'est ici et maintenant."

Il se doute que Comte en a déjà vu et il lui jette un regard chaleureux avant de plonger dans son souvenir en le touchant du bout des doigts. Pourvu que je sache qui elle est pour moi...

Le froid remplaça le corps , contre la poitrine de la jeune fille. Des mots criant une souffrance qu'elle semblait comprendre..
D'un même mouvement, Milka et elle s'agenouillèrent, tandis que sa main gelée était de nouveau serrée dans l'étreinte chaude de celle du jeune homme. Elle lui jeta un œil prudent, esquissant un léger sourire soulagé en ramenant la brune contre elle d'un bras protecteur, quand une tablette du remède magique fut déposé dans les mains de cette dernière.
Entre le Milka et la Nicotine, c'est enivré d'une douce drogue de chaleur que la voix de la rouquine s'élève,douce, dénuée d'une froideur, qui en avait fait son empire.

-"Mange..et si tu as mal, dis toi qu'ici, tu as une chance pour tout recommencer..effacer tes erreurs, ton malheur.."

Mais comme pour contrecarrer ses dires, quelques fragments d'un passé volé viennent flotter sous leurs yeux, retendant le corps de Comte, apaisé l'instant précédant. Un regard chaleureux de la guimauve lui arrache un second pauvre sourire, tandis qu'elle tapote furtivement Nicotine, murmurant en un souffle, pour atténuer sa tonalité.

-"Quoique tu vois, n'oublis pas que tu es ici." Et sans s'écarter de la jeune femme, ses doigts attirent à elle l'étrange phénomène.

Tout devint assez floue pour Nicotine, peut être était-ce à cause des gouttes salées qui glissaient de ses yeux. Des larmes oui. Sa gorge était serrée.
Puis elle sentie qu'on glissait quelque chose dans ses mains, des voix douces, rassurantes, maternelles. Une odeur sucrée lui parvint, son estomac se torda d'envie à nouveau.
Elle laissa échapper un merci, avec un maigre sourire. Pourquoi se sentiment de trahison, alors qu'ils étaient si gentil ? Faisaient-ils partie de sa famille aimante imaginaire ?

Alors, elle vit des loupiotes virevolter, comme celle de Flocon. L'un des trois était proche d'elle, et elle hésite entre croquer dans le chocolat et toucher la boule lumineuse.

"Si tu veux retrouver tes souvenirs tu peux toucher le papillon devant ton nez. Mais tu ne dois pas oublier : ce ne sont que des souvenirs. Le présent c'est ici et maintenant."

Un souvenir ? Souvenir de son passé ? Verrait-elle cette mère aimante quelle espérait tant ? Comprendrait-elle pourquoi son coeur a si mal ? Sa curiosité l'emporta, elle avança sa main vers la luciole.

"Quoique tu vois, n'oublis pas que tu es ici"

Nicotine hocha la tête, la gorge serrée, incapable de parler. Elle sentait l'excitation au fond d'elle, l'impatiente, le désire, mais aussi la crainte. La crainte de savoir. La peur de souffrir.

Puis Elle toucha la luciole.

Le passé refait surface.

Nicotine:

Comte:

Milka:

Spoiler:

Nicotine, enfin Megan, restait sous le choc, yeux écarquillés. La douleur lancinante qui la tiraillait avant était devenu une réelle tempête en elle, qui la dévastait. Trahis, oui, cela lui semblait insuportable. Elle lui faisait confiance, une confiance aveugle, elle avait besoin d'elle, mais Comte, car c'était bien cette ancienne traitresse, la laissait tomber...
C'était comme si son fort attachement n'était plus réciproque, comme si la personne qui lui était le plus cher l'abandonnait.
Elle revivait se passage en boucle au fond d'elle, n'arrivant à s'en défaire. Douleur, douleur pourquoi donc ?
Elle observa Comte, qui se remettait elle aussi de son souvenir. Qu'avait-elle fait dans le passé, après avoir entendu cela ? Il fallait punir, oui punir Comte...

Elle jeta un coup d'oeil à Milka, qui semblait encore dans son souvenir, pas encore apte à intervenir, elle écarquilla les yeux, ris, encore et encore et tituba vers Comte.
De sa main droite elle attrapa son coutelas et l'ouvrit, et la gauche, elle envoya un coup de poings dans le ventre de comte. Puis elle se mis à califourchon sur elle, qui était étalée sur le sol, et lacéra son bras droit, ajoutant des marques et encore des marques, des cicatrices encore et encore. Le sang coulait, elle s'attaqua à taillader le torse, les épaules, le ventre, sans jamais trop enfoncer la lame. Non, elle voulait la garder vivante.

"As-tu mal ? Non pas autant mal que ce tu m'as fait subir. Tu dois payer, payer pour le passé, tu es mon nouveau jouet !"

Puis elle souleva le couteux, elle voulait lui crever les yeux, elle ne pouvait plus voir ces yeux, ces yeux de traître. Elle fut soudainement violemment projeter loin de Comte.

16h - 18h
Colère et Désespoir

Milka met une bonne minute à sortir de son souvenir. Pendant ces soixante secondes il est coupé du monde, savourant ce morceau de mémoire qui revient prendre sa place dans son esprit. La bande de Conrad et leurs DMs importent peu. Il a retrouvé sa petite soeur. Comte. Car c'est elle aucun doute qu'il désirait protéger à l'époque. Elle qui l'a pris dans ses bras, qui l'a accompagné faire un gâteau au chocolat, qui voulait lui donner des conseils pour apprendre à se défendre. Et s'il n'a pas repris totalement conscience il sait qu'elle est là, tout près de lui et qu'il va pouvoir lui faire un câlin, redevenir son gros nounours, son gentil bisounours. Il se sent redevenir lui-même lorsqu'il ouvre les yeux.

Des yeux qui se posent sur une flaque de sang qui coule doucement à ses pieds. Il relève la tête et aperçoit Nicotine, penchée sur Comte, son couteau au dessus de ses prunelles. Son regard se perd un instant sur son sang qui coule d'une multitude de coupures apparues sur ses bras, son torse, ses épaules, son ventre... Ma... Soeur... A cet instant là, Leigh perd le contrôle. Son monde s'écroule et ses mains se mettent à trembler de façon incontrôlable. Ses traits se durcissent, ses muscles se tendent et l'éclat de gentillesse qui brille constamment au fond de ses pupilles disparaît. Il n'est pas seulement un méchant nounours. La colère et la haine montent en lui, éclipsant tout autre sentiment sur l'instant.

Le jeune homme se jette sur Nicotine et la pousse loin de Comte avec violence. Il a beau ne pas être particulièrement fort il reste bien plus imposant qu'elle et surtout sa rage semble le guider. Il la plaque contre le mur et lui colle une gifle qui lui fait tourner la tête tandis qu'un léger filet de sang coule le long de ses lèvres. Balançant son poing dans son ventre, il la regarde se plier en deux sans relâcher son épaule. Milka récupère son couteau en lui tordant le poignet d'un coup sec et le garde un instant dans son poing. L'idée le traverse. La frapper. Encore et encore. Lui rendre coup pour coup ce qu'elle a infligé à Comte. Lui faire payer.

Mais... Est-ce sa nature qui reprend le dessus ? Son instinct qui parle ? Ce mouvement qu'il aperçoit dans la périphérie de son regard ? Il lâche le couteau et le pousse du pied avant de relâcher sa victime sans un mot pour s'approcher de la petite rousse qui s'est relevée. Il la serre dans ses bras, fort, très fort et se met à pleurer. Leigh la cache dans ses bras, l'enferme, la protège. C'est un mur qui se dresse entre elle et la brune. Lentement, à regret, il la lâche, ôte sa veste puis son t-shirt, se retrouvant torse nu. Il déchire le bout de tissus en plusieurs bandes, méthodique et balbutie quelques mots tandis que les larmes roulent toujours sur ses joues.

"Ma... Ma soeur... Pardon soeurette... Si... Si j'avais... J'ai pas réussi à te protéger je... Je voulais... Je devrais la... Mais je suis trop gentil... Tu le disais... Je veux... Rester avec toi... S'il te plaît... Comme avant..."

Il approche doucement d'une de ses nombreuses plaies avec sa veste bleue et tente d'éponger le sang qui coule. La haine et la colère sont retombées. Seuls restent la peur et le désespoir.

..Nevy...Megan, sa chère amie..le gout du whisky qui lui semblait si appréciable...cette petite douleur suivie d'un réconfort chaud...et le départ annoncé vers le lieu où plus tard son corps connaîtra l'ivresse de la drogue et Bartoloméus..

Son regard redevient lucide, un instant seulement, assez pour voir le visage déformé de fureur de Megan se jeter sur elle, la faire tomber sur le dos. Comte, ne rétorque pas, pas même sous le fer ardent qui sépare ses chaires, tranchant sa peau. La brûlure du métal qui traverse son épiderme ne fait que rendre son regard plus froid que jamais. Elle regarde la brune, comme si elle n'était pas là, ou comme si elle regardait un simple film, sans aucun intérêt, tandis que son débardeur noir se fait réduire en charpie sous les coups furieux de son ancienne amie.
La brune vole d'un coup, retirée de son corps par le jeune homme, dont l'aura, le maintiens, lui rappelle à présent un peu le sien, comme un reflet flouté..

Elle ne ressent rien pour la souffrance de la brune, se relevant en léchant vaguement son bras droit. Le seul membre qui semblait n'avoir jamais souffert était maintenant constellé de coupures suffisamment profondes pour que la séparation entre la chaire et le muscle soit visible.
D'un coup, la chaleur humaine revient, agréable, apaisant un instant la douleur lancinante marquant ses tempes, finalité d'un coup de sang par trop brutal. Milka recule alors,les vêtements maculés du sang de la rouquine, avants de se mettre torse nu, se servant du tissus pour éponger sans réelle efficacité le sang épais coulant des plaies.
Comte lui redresse alors le faciès, autoritaire et essuie des larmes qui roulent sans cesse sur le beau visage du jeune homme. Sa main est douce, et se fige sur la mâchoire fine lorsqu'elle entend les mots suivants :

"Ma... Ma sœur... Pardon sœurette... Si... Si j'avais... J'ai pas réussi à te protéger je... Je voulais... Je devrais la... Mais je suis trop gentil... Tu le disais... Je veux... Rester avec toi... S'il te plaît... Comme avant..."

Il essayait encore d'éponger le sang, le regard perdu dans des vagues d'effrois, tandis qu'elle lui saisit les mains, lui servant un sourire rassurant. Il n'était, en un sens, qu'effrayant, car soulignait le fait que ses , pourtant multiples et terribles blessures, n'était rien pour elle. Elle était heureuse, embrassant le front du bisounours, elle le saisit d'une étreinte protectrice, qui semblait apparaître par automatisme.

-" Je vais bien. Je suis contente..de savoir que mon frère est quelqun d'aussi mignon et gentil..je t'apprendrai à ne plus pleurer de tristesse...d'accord ?"

Elle restait cependant tendue, ne pouvant voir les mouvements de son désormais ennemis, camouflé par le grand corps de son frêre.

lentement, la paroi blanche se déchira, et bien que muselée d'un espoir de renouveau, la bête sortit la tête de sa cage, et montra les crocs en un rictus carnassier..

Elle aime voir ses jouets ainsi... Faire ressortir leur faiblesse. Leur folie. Ce jouet est fou. Il est amusant. Pas encore cassé mais presque. La sphère rouge vient voleter autour de Nicotine. En un instant, elle se fiche dans sa poitrine. Lui impose un bout de sa mémoire. Quand la pauvre petite marionnette finira t-elle pas se briser ?

Spoiler:

Spoiler:

/!\ Ce rp contient de la violence, il peut choquer les plus jeunes ou plus sensible. /!\

Elle fut projeté violemment par Milka, qui fout de rage, la frappa, encore et encore, lui tordit violement le poigner, fit valdinguer son arme. Sa vue était flou, les larmes coulaient de son visage. Elle avait mal. Mal dans son coeur. Mal dans son corps. Que faire ?
Il la lâcha pour secourir Comte, elle n'entendit pas ce qu'il disait. Peut lui importait, tout était brouillé et elle s'effondra par terre, le regard dans le vague.

Puis une luciole rouge perturba sa vue, elle ne voulait pas la toucher. Non pas de douleur supplémentaire. Mais elle s'incrusta quand même dans sa caboche, la forçant à observer un nouveau pan de son passé désastreux, loin de son idéal de famille.
C'était comme si la folie l’enivrait à nouveau, la haine, la démence, la douleur. Tout de ce souvenir en ressurgit et elle lança un regard vers les deux individus. Tuer.
Seul ordre qui restait en elle. Avec Douleur.

Nicotine se leva, titubant, elle alla ramasser son couteaux, son visage déformé par la folie. Puis elle se jeta sur Milka, la force décuplée par la démence, elle le tira en arrière, en retrait de Compte. Non, de Nevy.
L'écrasant de son poids, elle le sonna avec un coup de poings, puis planta son couteau profondément dans la chair de son bras. Le sang tâchait déjà ces vêtements et se délectait de sa souffrance.

"Tu vas payer pour m'empêcher de faire ce que je veux. Je suis libre."

Elle rit et traça des maques cinabres sur son corps, lacérant ses vêtements, sa chair, ses muscles, il avait mal. C'était amusant. Très amusant. Sa lame pénétrait la chair avec aisance, déchiquetant les fibres de son corps, titillant les nerfs, faisant raisonner la douleur à travers tout son être.
Elle s'attarda sur son visage, elle y traça un sillon de larme de sang, y dessina un sourire jusqu'aux oreilles, creva un oeil. Il ressemblait à un fou. Vous savez ceux qui servaient à faire rire avant ? Lui qui semblait si gentil, il se devait de sourire, mais il voulait pas, alors du le forcer à sourire Il avait mal, sans doute peur aussi. Il devait payer. PAYER.

Puis il ne régis plus de ces nombreuses coupures, sont deuxième oeil devint vide, morne, comme s'il observait déjà l'ombre pâle de la mort, prête à le happait dans son univers. Ce n'était plus drôle. Non.

"J'ai cassé mon jouet..."

Alors elle lui trancha la gorge et se tourna vers Nevy. L'observant avec envie. Un nouveau jouet. Mais elle n'eut pas le temps d'en penser plus non, c'était elle, qui servirait de jouet à Nevy.

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» I can only wait for the final amnesia, the one that can erase an entire life.

Life is rude.That's what you became.

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