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Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.

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Canard boiteux
Damian
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MessageSujet: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeSam 18 Mai - 17:16

-- Précédement, pour Tilleul et Monsieur

Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. 50897519 10h-12h

Mais c'était un coup dans l'eau. Quand il avait vu « métro », il s'était dit que c'était une bonne idée. Il y aurait forcément du monde dans un métro, puisque la rue s'obstinait à rester parfaitement calme. Il y avait toujours trop de monde dans un métro. Et à la place d'une centaine de clampins espérés, il y a -devinez-quoi?- de la mauvaise herbe. Assez pour lui arracher un blasé :

« La barbe avec cette végétation ! »

Il donne un coup de canne dedans, arrachant quelque lianes au passage avant de se diriger vers le siège le plus proche et s'y asseoir, l'air passablement agacé. Toute cette marche pour rien ! Il grogne, joue nerveusement avec sa canne, la faisant passer d'une main à l'autre. Mais c'était quoi ici ? Une ville qui participe un peu trop à l'accès à la ville la plus fleurie de France ?

France ? Est-ce qu'il y est vraiment d'ailleurs ? Là, en quelle langue parlait-il ? D'où vient-il ? Et pourquoi était-il dans un train ? Pas de réponse, il ferme les yeux un instant, déconcerté par son propre manque d'information. Tout cela était tellement impossible, invraisemblable ! Est-ce que toute la ville avait adopté une apparence pots-apocalyptique abandonnée depuis des années ? La mauvaise blague de la gare s'étendait même jusqu'au métro. De quoi le rendre mécontent. Il lui faut un plan, maintenant ! Sa patience, qu'il ne sent pas particulièrement légendaire, s’effrite plutôt vite.

Il ne se sent pas paniqué, mais à court d'idée. Il reste sur celle de trouver un hôpital, mais commence à se dire qu'avec sa chance, ce dernier serait dans le même état que la gare et le métro. Sont-ils vraiment 2 et demi -la gosse de tout à l'heure compte bien pour un demi, oui.- dans toute la ville ? Merde, il aime bien la solitude, mais pas à ce point là. Non, il faut que l'hôpital soit en état. Il faut qu'il trouve l’hôpital sur une carte.

« Un plan. Dans un métro, y'a toujours un plan, on cherche. »

C'était un ordre, sans discutions possible. Et l'autre n'avait pas vraiment envie de désobéir, n'est-ce pas ? Pourtant, monsieur reste assit. Privilège d'handicapé.

Jouet fraîchement arrivé
Anarchy
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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeSam 18 Mai - 17:57

Après le passage sympathique dans le parc d'attraction soutterain avec le connard blanc dont je connais même pas le nom, après les souvenirs, je suis restée longtemps, assise par terre, perdue, avec de fortes nausées et la tête qui tourne violemment. Puis tout ça s'est calmé peut à peu. Quand j'ai été en état de le faire, je me suis mise debout, avec une seule idée en tête : fuir, trouver une issue, echapper au blond. Il semblait me laisser tranquille pour l'instant. Comme si je ne l'amusais plus. Mais qui sait combien de temps ça pourrait durer.
J'avisais un boyau sombre qui s'ouvrait dans une paroi de la caverne où se trouvait la fête foraine. Je m'y suis donc engagée.
Et me voilà, marchant, sans savoir où je vais. Le tunnel semble avoir été creusé grossierrement dans la roche, mais aucune trace de construction humaine. Sous mes pieds, un sol en terre battue. Peu à peu, la lumière de la fête s'estompe dans mon dos, et je me retrouve dans le noir complet.
Cela ne m'angoisse pas, bizarrement. Au contraire. C'est calme. Presque rassurant, comme si j'étais dans un cocon d'obscurité. J'aime bien le noir, je crois. Je souris en repensant à la façon dont je suis habillé. Un animal nocturne. Tout pousse à croire que c'est ce que je suis. Qui je suis. Qui je suis ? À défaut de me souvenir comment je m'appelle, il faudrait peut-être que je me trouve un nom. S'il y a dans cet endroit etrange des gens qui ne cherchent pas seulement à me faire du mal, je suppose qu'on va bien me demander mon nom à un moment ou un autre.
Je repense à moi, à ce que je sais de moi. Jeune fille, cheveux multicolores, habits noirs. Qui, apparemment, aime aller à des soirées chez des junkies. Le type rebelle, hein ? Je rigole interieurement. Oui, c'est surement l'etiquette qui me convient. Etiquette. Je ressens du dégout rien qu'à cette idée.
Je repense à ma tête, où, à part le vide, et mes deux seuls souvenirs, résonne un impressionnant répertoire de musique punk.
Je repense enfin au dessin sur mon T-shirt. Le A entouré, symbole de l'anarchie. Oui, c'est plutôt bien, comme nom.

-Anarchy.

Le nom résonne dans le tunnel obscur, rebondit sur les parois, me revient en un doux écho. Va pour Anarchy. Au moins, celui là, je l'aurais choisi. Et tant pis si ça fait cliché. Je suis un peu un cliché ambulant de toute façon. Mais il faut bien ça. Il faut être clair, sinon les gens ne comprennent pas.

Dans l'obscurité complète, je vois des formes géometriques danser devant mes yeux. Je m'absorbe un moment dans le spectacle, tout en continuant à marcher, droit devant moi. Ce souterrain semble ne pas avoir de fin. Et être parfaitement rectiligne. Je marche depuis au moins une demie heure, et pourtant, je ne me suis pas cognée une seule fois contre une paroi.

Peu à peu il me semble distinguer une lueur devant moi. Au début je pense que mon imagination me joue des tours, mais plus j'avance, plus il me semble clair qu'elle est bel et bien là. La lumière au bout du tunnel. Je frissonne. La lumière au fond du tunnel, c'est la mort, non ? J'veux pas mourir.
Mais j'avance quand même, comme fascinée. Comme une mouche qui vient se faire carboniser, attirée par la lumière d'une flamme.
Sous mes pas, le sol change. Devient pavé. Retour à la civilisation ?
La lumière devient de plus en plus vive, de plus en plus proche. Je m'arrete un instant, pour laisser mes yeux s'habituer, sans être aveuglée. Puis je prends une profonde inspiration, mon courage à deux mains, et j'avance.

Je débouche dans ce qui est, de tout évidence, une station de métro. Elle est déserte toutefois. Ça fait bizarre. C'est toujours bondé, d'habitude. Je préfère comme ça, remarque. Je me demande quoi faire maintenant. Je distingue, sur le mur un peu plus loin, un plan du métro. Peut-être que cela m'éclairera un peu sur l'endroit où je suis ?
Je m'approche du panneau et commence à m'absorber dans son examen.

Blaireau herboriste
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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeSam 18 Mai - 19:11

Mr.Tilleul fut tiré en arrière ce qui stoppa net ses divagations de mère poule paranoïaque. Il réajusta ses lunettes et suivit son bon roi dans le métro. L'ambiance lui rappelait ces vieux films de science fiction un peu mal tourné, c'est tout juste si on apercevait pas un vieux monstre en carton sortir d'un coin sombre pour les dévorer tout cru tout les deux.
Le blondinet s'engouffra vers le métro. Au moins un des deux gardait l'esprit clair et ce n'était pas pour lui déplaire. Il se laisser guider sur cet océan inconnu espérant un jour rejoindre la civilisation, la vraie. Celle avec plein de gens, partout, et des pharmacies ouvertes, remplie de médicaments et de pharmaciens. Ce monde commençait a lui manquer un petit peu. Ce monde avait il existé ?
Ils continuaient leur marche jusqu'au métro

Tandis que le petit ange maugréait Le jeune homme se baissa et sourit, heureux de reconnaitre quelque chose.

« Oh, une Ambrosia artemisiifolia ! On l'appelle aussi petite herbe a poux. C'est mignon comme nom, pour une plante, non ? »

Il se retourna en direction du petit ange qui lui était en train de s'agacer tout seul dans la végétation. Il n'avait pas du l'entendre mais n'avait pas l'air d'être du genre a trouver ça "mignon" de toute façon. Plusieurs végétaux différents étaient présents. Il cueillit un brin d'herbe et le mit à la bouche en le mâchonnant.

Cela amusa gentiment Tilleul de voir le petit roi se battre contre la nature, arrachant quelques lierres et trainant la patte, il n'était clairement pas dans son environnement.
La nature finit par gagner et le petit lion finit par s’asseoir.

« Un plan. Dans un métro, y'a toujours un plan, on cherche. »

On cherche ? Bien. Très bien. Action/réaction, le jeune homme commença à vadrouiller autour comme un bon petit soldat sans cervelle. Ça allait un peu mieux, il avait son bout d'herbe, et son cœur s'était un peu ralenti. Il ne ressentait définitivement rien, le médicament de tout à l'heure n'avait l'air de n'avoir fait aucun effet. Peut être une légère euphorie ? Légère, très très légère.
Tilleul ne vit pas de plan tout de suite, et rétorqua a son petit monarque tout en continuant de chercher.

« Au fait, vous vous appelez comment ? »

Il n'attendit pas la réponse et vit quelque chose qui retint son attention, il s'approcha, c'était bien un plan. mais malheureusement celui-ci était dans un piètre état. Entre la moisissure et la dégradation naturelle du papier on y voyait presque plus rien.

« Alors nous devrions être vers... Heu... »

Le jeune homme plissa les yeux et mâchouilla plus énergiquement son brin d'herbe.

« Je sens que ce n'est pas gagné cette histoire ! »

Un bruit de pas se fit entendre. Tel un hors la loi, le jeune homme eu le réflexe d'aller se cacher de l'autre côté d'une des machines, au près du petit blondinet. Il se mit a chuchoter

« Je crois qu'il y a quelqu'un... » Et ça ne manqua pas, les bruits de pas se firent plus proches. Tilleul sentit son cœur battre la chamade à nouveau. Devant l'air incrédule de son boiteux, il se releva, et y retourna.
Se trouvait debout devant le précieux plan, une jeune femme vêtue de noir, qui avait l'air aussi perplexe devant l'état de ce panneau que lui il y a de cela que quelques instants. Elle avait la dégaine des ces ados rebelles jadis à la mode, qui n'avait jamais ni fasciné ni inquiété le jeune homme. Il n'était pourtant pas rassuré pour autant.

Il afficha un grand sourire et a la vue de son regard recracha son brin d'herbe.

« Heu... Bonjour, mademoiselle. Vous.. Heum... Vous êtes perdu aussi ? »

Canard boiteux
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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeSam 18 Mai - 20:13

Et maintenant, il est avec un ruminant. Le blond observe le blanc mâchonnant son brin d'herbe, une petite mine dégoûtée. Il a vraiment envie de l’envoyer paître, au sens littéral du terme cette fois, puisque ce dernier en est bien capable. Il sent l'énervement le gagner, mais merde, c'est un putain de gentleman, il ne va pas s'énerver pour autant. Bordel de dieu.

Alors il respire, prend une longue inspiration et expire lentement, pendant que l'autre cherche. Au moins, ce dernier lui obéit comme un bon petit chien, sans poser de question et avec une efficacité... bancale -certes-, dans un premier temps à ne rien trouver, dans un deuxième à converser inutilement, dans un troisième à ne pas être capable de lire une carte. Il va falloir qu'il se déplace lui même. Zut, on n'est jamais mieux servit que par soit même. Et le coton tige lui a demandé son nom. Qu'est-ce qu'il en sait ? Mais il n'a pas envie d'avouer qu'il n'en sait rien.

« C'est pas vos oignons. Mais si vous y tenez vraiment, vous pouvez m’appeler Monsieur connard, Monsieur chiant voir Monsieur Smith. N'oubliez juste pas le « Monsieur ». Politesse, tout ça... »

D'un geste de main, il balaye la fin de sa phrase, sous-entendant que cette conversation est finie.

« Et vous, essence de Tilleul... Tilleul ? Ça serait bien. Pfeu. »

Il est cynique. Oui, il pense que ça lui va bien ; bien en tant que gentil toutou qui obéit au doigts et à l’œil. Puis ça va bien aussi avec le côté ruminant. Vache, nature, herbe, tout ça. Soupir, non, il ne se sent pas particulièrement plus calme. Les séances de respirations, comme quoi, c'est vraiment que des conneries. Mais la situation le dépasse, même s'il ne veut pas l'avouer et c'est à en devenir dingue. Puis une nouvelle perturbation, encore, arrive. Voilà que le saint-bernard revient la queue entre les jambes pour l'avertir de l'arrivée d'une nouvelle personne.

« Aboyez, la prochaine fois, ce sera aussi rapide... »

Mais non, l'autre est déjà partie vers la nouvelle. Alors, monsieur grogne et se lève aussi, marchant calmement pour arrivée sur... sur... hum. Quelque chose. De noir et coloré à la fois.
Merveilleux ! Une anarchiste débarquée des années 80 !
Journée de merde, vraiment... Monsieur s'appuie sur sa cane et lance un regard oblique à la jeune fille.

Non, il n'a toujours pas envie d'être poli, gentil et aimable. Tilleul fait ça pour deux.

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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeSam 18 Mai - 22:19

Le plan est totalement illisible. La vitre protectrice brisée, le bout de papier derrière délavé, déchiré, envahi par la mousse. C'est pas là dessus que je vais apprendre quelque chose d'utile. Je me retourne, jette un oeil aux alentours, me demande que faire maintenant. Je vais pas apprendre grand chose sous terre. Il faut que je trouve une sortie...
Soudain, un mouvement attire mon regard. Quelque chose bouge, sort de derrière un tas de feraille. Un être humain. Il avance vers moi. Comme il se rapproche, je le distingue mieux. Jeune, un peu plus agé que moi quand même. De longs cheveux blancs. Décolorés ? Bizarre en tout cas. Enfin, je peux parler moi. Il a l'air franchement pas agressif. De toute façon, même s'il l'était... Il semble près à s'envoler. Il ne pourrait pas me faire le moindre mal.
Il me sourit, recrache un brin d'herbe -euh ? - et m'adresse la parole, un peu timidement. Si je suis perdue ? Decidemment, personne n'a l'air de savoir où on est.

-Salut...euh, oui, c'est à peu près ça.

Sur ce, un autre type se ramène. Un peu plus vieux encore, blond, habillé classe. Un air hautain plaqué sur la gueule. Il a pas l'air très contente de me voir. Tant pis pour toi, poulet, hein, qu'est-ce que tu veux que je te dise ?

-Bonjour...

Bonjour. Voilà. C'bien comme truc à dire.

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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeLun 20 Mai - 12:47

A peu près ça ?

Le jeune homme commençait a avoir des doutes. Des doutes sur cette ville et son histoire. En fait, il était née ici mais une bombe avait explosé alors qu'il s’apprêtait a prendre le train. Une bombe qui rend amnésique -tout à fait- et qui endort les gens. Puis la totalité de la population endormie avait été emmené on ne sait où, voilà. Sauf quelques uns qui avaient été oublié par ci par là, évidement ça ne devait pas être évident de capturer tout une ville. Son esprit s’éclaircissait de plus en plus.
Tout ceci expliquait comment autant de personnes soient totalement paumé en même temps. Il n'était donc pas fou ! Il n'y aurait ni asile ni électrochoc, il allait pouvoir rentrer chez lui ! Chez lui ?
ça tournait en queue de poisson, il n'arrivait jamais a aboutir ses pensées.

Il tacha de se renconsentrer et s'avança vers la jeune fille.

"Vous cherchez a aller où vous ? Moi et mon ami monsieur heu... Enfin nous quoi, on cherche un hôpital. Ou un commissariat, ça pourrait être pas mal aussi un commissariat, n'est-ce pas ?"

Il se retourna vers le blondinet

"Non ? "

Quoique si jamais nous ne devrions pas être là... Pourquoi devrions nous sortir a la vue de tous, comme ça ? Si nous sommes passé entre les mailles du filet, pourquoi sortir de l'eau et hurler "je suis lààà" ?
Mais on ne peut pas se cacher indéfiniment. C'est peut être pour ça que la petite avait disparu, on l'avait enlevé elle aussi...


Il se tourna vers la jeune fille,

"Vous n'avez pas vu une petite blondinette par hasard ? Elle porte un bonnet panda.."

Il médita quelques secondes.
Mes hypothèses sont vraiment stupides des fois...

Puis il se repencha pour étudier le plan. Son esprit ne voulait pas se concentrer sur la carte. Là où il se trouvait il ne savait même pas où était situé le nord.

Il regarda sa montre pour avoir l'indication de quelque chose, mais il s'appércu très vite qu'elle tournait à l'envers.

Décidément quand la journée commence mal, elle commence mal, mais alors VRAIMENT mal.

Canard boiteux
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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeLun 20 Mai - 14:08

[Bon, pourquoi ma mise en page ne veux pas des entrer ?

Ah, et bienvenue Anarchy =D Je... je suis pas un connard pareil en vrai, je le jure...]

Il se sent très bête. Là qu'il a l'opportunité d'avoir des renseignements, il se comporte en... en... en normal pour lui, oui, mais le commun des mortels semble désapprouver. Foutue convention sociale. Alors, il fait rouler sa tête sur ses épaules, faisant craquer sa nuque avant de hausser les épaules. Il s'exhorte au calme et à la logique. Car il doit y avoir une explication à tout ça, une explication normale. Même si pour le moment, la situation est aberrante et absurde depuis qu'il s'est réveillé. Mais son esprit avide de rationalité ne peut se résoudre à autre chose.

Alors il se détend, son visage se décrispe et il répond même d'un petit marmonnement «  B'jour » à la salutation de la demoiselle. Au moins, elle est polie, il ne peut pas vraiment l'envoyer balader, même s'il se sent plutôt critique face à l'image qu'elle reflète. Comme débarquée d'une toute autre époque. Année 70 se corrige-t-il même. Vieux jeu, Monsieur ? Si peu. Et puis, peut-être qu'elle sera plus utile que... que Tilleul, là. Encore que ce dernier se montre alors plutôt vif. Monsieur en est presque étonné.

« Oui... Ma foi, oui, le commissariat, ce serait aussi une bonne idée, approuve-t-il. Peut-être y trouverait-on de l'aide. »

Puis une question qui le titille, comme une peur qui reste encrée en lui et qui enfin, sort de ses lèvres, à l'adresse de la jeune fille :

« Vous êtes... Amnésique, non ? L'autre gamine blonde l'était aussi. Est-ce que vous avez croisé d'autre personnes qui l'était aussi ? »

C'est ce que son raisonnement lui répète, mais qu'il ne veut pas valider. Oui, elle va lui rire au nez et répondre que non, elle, elle est juste perdue. Du moins, Monsieur l’espère. La journée est mal commencée et une partie de lui prie pour qu'elle continue mal, que la jeune fille le traite d'idiot ou de fou.

Souhaiter qu'on le prenne pour un imbécile. Autant qu'il commence à croire aux contes de fées.

Jouet fraîchement arrivé
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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeLun 20 Mai - 21:37

(T'inquiete pas, après avoir RP avec Katana, Monsieur semble tout à fait charmant)

Le type aux cheveux blancs me vouvoie, alors que je suis manifestement plus jeune que lui, ça fait un peu bizarre. Mais bon, au moins lui, y me manque pas de respect et me traite pas n'importe comment parce que je suis une "gamine". Il me demande où je veux aller. C'est une bonne question, ça, en fait. J'y avais pas reflechi. Ils veulent un hopital, ou un comissariat. Les endroits où on cherche de l'aide quand on a peur, en somme.

-Euuuh... j'aurais bien aimé voir un peu à la surface... à quoi ça ressemble. Depuis que je me suis reveillée... ici.. j'ai toujours été à l'interieur, ou sous terre.. Je ne sais pas ce qu'il en est pour vous. Ah, et, j'aimerais bien manger, aussi.

C'est vrai, ça. J'avais pas réellement remarqué, mais je meurs de faim. Je me demande quelle heure il peut être. Il me semble que la lumière du jour arrivait par les fenêtres du train. mais à part ça... aucune idée. Je remarque une montre à mon poignet, planquée entre deux bracelets. Mais, bizarrement, les aiguilles tournent à l'envers... Allons bon. Même le temps est detraqué, ici.
En fait, ça me surprend à peine.
Puis le type le plus jeune me demande si j'ai vu une petite blonde, avec un bonnet panda. Un bonnet panda ? Quelle idée. Je m'en serais souvenue.

-Non, pas vue. Les seules personnes que j'ai eu la joie de rencontrer ici étaient des hommes. Vous savez si...il y a beaucoup de monde, ici ? Et, aussi... ce que c'est, "ici" ? J'étais dans un vieux train, puis je suis tombé dans un trou et j'ai atteri dans un parc d'attraction soutterain, et nous voilà dans ce qui ressemble fort à.. une station de métro ? On est dans un genre de ville ?

Je suis moi même étonnée de la longueur de ma tirade. La necessité me rend sociable, on dirait. D'un autre côté, j'vais pas rester paumée ici toute seule, j'ai pas le choix. C'est le principe de la necessité, andouille. Oh ça va, hein.

Finalement, le type blond, qui semble moins avoir envie de me cracher à la gueule que tout à l'heure, me demande, d'un air un peu gêné, si je suis amnésique. Il doit espérer que non, bien sûr. Que quelqu'un puisse lui expliquer. Mais non, on est tous dans la même galère.

-Oui. Et si je me souviens bien de ce qu'on m'a dit, les autres l'étaient aussi. Enfin... pas totalement, en fait. Quand je me suis réveillée, il restait bien... une chose dont je me souvenais. Et.. tout à l'heure, une boule lumineuse est venue voler devant moi... Je l'ai touchée... et je me suis rappelée d'une scène de ma vie. C'était bizarre...

Je frissonne en y repensant. Au sentiment d'intrusion dans le souvenir du blond. Je sais que ce n'est pas normal. J'ai du toucher sa boule lumineuse à lui d'une manière ou d'une autre. Peut-être qu'il m'a forcé...? C'est bien le genre de trucs qu'un individu comme ça ferait. Je ne leur en parle pas, en tout cas.
Je me demande si je devrais rester avec les deux types. Enfin, s'ils veulent bien. Y m'ont pas insultée, pas brutalisée. Pour l'instant du moins. Je suppose que c'est pas le pire que je pourrais trouver. Peut-être que je ferais mieux de les suivre, un moment du moins. Ensemble on sera moins vulnérables. Les moutons qui se regroupent pour faire face au loup... Ha, ha, ha.

Blaireau herboriste
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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeMer 22 Mai - 14:16

La jeune femme voulait sortir. Il était vrai que tout ceci était oppressant.
C'était oppressant de rester dans un endroit abandonné avec des inconnus.
C'était oppressant de voir que l'on avait aucune idée d'où on se trouve et encore moins qui on est. Sortir lui parut soudainement un besoin vital. Il avait cette impression étrange qui lui serrait le cœur, celle d'être bloqué au fond de l'eau et de ne plus pouvoir respirer. Peut être qu'aller à la surface lui ferait reprendre conscience, lui expliquerait des choses ? L'espoir lui fit avoir un frisson presque imperceptible dans la nuque. Tout n'avait pas toujours était comme ça, il n'y avait pas de raison de rester ici. Il lui fallait courir, nager, le plus loin possible.

« C'est vrai qu'on manque un petit peu d'oxygène en sous sol. On a qu'à chercher un endroit où manger, comme ça on pourra se poser et réfléchir un peu à ce qu'on va faire... »

La faim. C'est vrai qu'il y a la faim. C'était presque ridicule, se torturer l'esprit comme ça et oublier des choses aussi simples et essentielles que de se nourrir.
La faim était rassurante. Elle signifiait la vie. Peut importe le contexte, la vie les animait encore et c'était se qui importait.

La jeune femme passa la main dans ses cheveux sans sans rendre compte. Elle avait la beauté farouche de ces jeunes qui n'en n'ont pas conscience. Celle qui vous laisse un sentiment de désir amer, d'être ou d'avoir. Que l'envie réelle soit là ou non. Tilleul la regardait furtivement de ses yeux bleus fragile, il l'observait se débattre en elle même dans toute cette incompréhension et se demandait si elle aussi avait l'espoir que tout s'éclaire. Elle poursuivit son récit. Presque semblable aux leurs. Elle avait du arriver peut de temps avant eux. Ses souvenirs s'emballaient un peu. Ils semblaient absurdes. Un train ? Un parc d'attraction souterrain ? Un trou ? Et maintenant ici ? Il ne voulu pas s'étendre.

« Nous n'avons croisé que la fillette. »

Il vit tout de suite que la réponse ne lui plut pas. Son blondinet continua le dialogue en lui posant la question qu'il redoutait. Était-elle aussi amnésique ? Sa voix d'ange prétentieux défaillit à peine. Il était beau, lui aussi, derrière son air faussement assuré. Tilleul avait bien vu qu'il s'efforçait de dresser un mur avec ses réactions violentes. De toute évidence il ne contrôlait plus rien.

Tilleul baissa la tête.

Faites qu'elle se rappelle de quelque chose, n'importe quoi qui nous sorte un peu de la vase.

Elle ne se rappelait de rien. Évidemment. Et pire encore. Elle leur dit des choses que Tilleul aurait préféré ne jamais entendre. Le jeune homme s'effaça. Recula presque. Ça n'allait de nouveau plus du tout. Jusque là la réalité tenait à peu près droit. Mais la jeune fille par ses dire venait de donner un grand coup de pied dedans. Ça ne collait plus du tout. Une boule lumineuse qui vole ? Une hallucination ? Un souvenir qui revient ? Ses pensées la concernant prirent soudainement la direction inverse.

Faites qu'elle soit folle, que tout ce qu'elle dit ne se soit pas réellement passé.

Mais Tilleul la croyait, ça sonnait vrai dans sa voix, ses yeux. Il en était persuadé. Il était naïf mais moins faible qu'en apparence (même si les apparences le concernant en faisant souvent des tonnes).

Il restait là, sans voix. Sans attaches. Il mit les mains dans ses poches pour y attraper ses pilules mais à la place y senti des clefs. Il les sorti.
Les clefs de quoi ?... La porte manquait. Ses convictions prenaient peu à peu la poudre d'escampette. Une petite peluche en forme de blaireau y était attaché. Un cadeau d'enfant ? Un trésor ? Peut être que la clef n'était pas celle qu'on croyait. Peut être que c'était le blaireau.

Il inspira profondément en priant pour ne pas faire de nouveau une crise d'angoisse, et marcha en direction de la sorti en faisant fit du discoure de la jeune fille.

«Bon, il ne faudrait pas trop tarder à trouver une cafétéria ou je ne sais quoi. En plus j'ai cru repéré quelques plantes qui n'ont rien a faire là, c'est pas normal

Il monta les marches sans se retourner, le blaireau serré dans sa main.

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Canard boiteux
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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeMer 22 Mai - 15:18

La réponse qu'il obtient est loin d'être celle qu'il attendait. Pire, à ce récit déjà fantastique d'amnésique et de ville abandonnée -qui déplaît à monsieur- s'ajoute une couche avec de la fantaisie. Des billes lumineuses ? Des souvenirs qu'on récolte ? Et puis quoi encore, des plantes qui bougent aussi ?

D'accord. Elle se paye clairement leur tête, à tout les deux. Le visage de la petite punk semble dire le contraire, mais Monsieur ne veut pas être d'accord. Il ne peut pas. Et puis, il n'est pas de ses personnes qui lise facilement les visage, nah. Il se rembruni, laissant tomber son masque de saint. Puis, avec toute son éloquence et tout son savoir vivre, il tourne la tête et lâche un « Oh va chier ! » des plus délicats. Dire qu'il a été -presque- gentil et aimable ! Décidément, les êtres humains sont tous les même. Il ne peut faire confiance à personne. Et encore moins à une punkette rétro.

« Paraissons-nous aussi naïfs que ça ? Des lumières ? Des souvenirs récupérés ? Foutaises ! Ça n'existe pas, ça ! Ce type à besoin d'aide, pas qu'on lui pourrisse sa tête vide de fabulations ! »

Et lui, n'en a-t-il pas besoin, d'aide ? Son orgueil maintient que non. Puis il expire un coup, les sourcils froncés de colère et indignation. Néanmoins, c'est d'une voix plus calme qu'il reprend :

« Faîtes-vous partie de cette machineries ? C'est grotesque et ça n'a plus la saveur de l'humour. Arrêtons cette comédie, voulez-vous ? Je fatigue à force. »

Car dans son esprit, c'est clair : la jeune femme ment. Elle ment quand elle parle des souvenirs lumineux. Alors, elle ment aussi quand elle parle de sa propre désorientation. Il ne peut pas en être autrement. Sa rationalité lui interdit le contraire. Elle mentira s'il lui demande encore quoi que ce soit. Il soupire, prêt à laisser la punkette en arrière puisqu'elle ne semble pas vouloir collaborer. Pire ! Puisqu'elle semble s'amuser de la situation, en ajoutant de nouvelles incohérence à toute cette situation. Il continuera avec Tilleul. Lui, il ne peut décemment pas l'abandonner.

« Allons-no... »

Sauf que c'est Tilleul qui l'abandonne. Montant les marches, sans un regard en arrière, le coton-tige s'en allait. La colère de Monsieur remonta en flèche. C'est qu'il n'aime pas trop qu'on lui coupe l'herbe sous le pied.

« Nan, mais allez-y, courrez un peu plus vite, je risquerai de vous rattraper ! »

Il s’élance, boitillant de mauvaise grâce, puis avec un regard à la jeune fille, il bredouille :

« Aller, dépêchons ! Vous voulez pas moisir ici, non ? »

Monsieur, l'homme qui n'est jamais content.

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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeVen 24 Mai - 19:41

Le garçon aux cheveux blancs est d'accord pour sortir. Je ne peux réprimer un soupir de soulagement. Je crois que je commençais vraiment à me sentir mal.
Ils ont croisé seulement la petite fille bonde dont ils parlaient depuis tout à l'heure. La ville, si c'en est bien une, est donc plus ou moins déserte. Enfin, j'ai quand même vu 5 personnes en l'espace d'une heure ou deux. Mais en plein jour, dans une vraie ville, il doit quand même y avoir un peu plus de monde que ça.
Enfin, c'est pas pour me déplaire. J'adore pas la foule.
J'avais pas pensé qu'ils risqueraient de mal réagir en entendant mon histoire bizarre de lumières qui rendent la mémoire. Après tout c'est vrai, je ne le sais que trop bien. Mais ça doit être dur à croire quand même, je m'en rend compte en prononçant les mots.
Les réactions ne se font pas attendre. Le plus jeune semble un peu heberlué mais il ne dit rien. Je sais pas déterminer s'il m'a crue. Probablement pas...
Le blond, lui... c'est autre chose. Je les pense naïfs, je dis des foutaises. Je vois pas bien où je serais allé inventer ça, remarque. Mais j'admet que ça doit être difficile à entendre quand on attend juste qu'on nous rassure en nous disant que tout est normal.
Puis il sort quelque chose qui me surprend un peu à propos de son compagnon, comme quoi "il a besoin d'aide, pas qu'on pourrisse sa tête vide de fabulations."
Besoin d'aide ? Tête vide ? Pourtant des deux, c'est le jeune qui a l'air d'être le leader. Il s'exprime de façon assurée, et, en plus de ça, pas pour dire des trucs stupides.
Cela me conforte dans mon impression que le type blond et moi, on va pas trop être potes. Respect, vieux, tu connais ? Pas insulter les gens, tout ça ?
Il continue dans une diatribe avec plein de mots compliqués dedans. J'vais pas me fatiguer à répondre à un pseudo intellectuel trop sûr de lui et parano, j'aurai pas le dernier mot de toute façon. Tant pis pour lui s'il veut pas me croire. Pourtant ça lui aurait evité un choc quand il aurait rencontré un souvenir. Je lui répond d'un simple hochement de tête accompagné d'un vague sourire insolent, à peine discernable, mais qu'il saurait voir, j'en suis sûre. J'ai comme l'impression que j'ai pas mal de pratique pour ce sourire là. Je suis devenue plutôt bonne à ce petit jeu.
Finalement, le blond semble vouloir emmener son compagnon loi de moi et mes élucubrations, mais celui ci en a decidé autrement. Il s'engage d'un pas volontaire vers les escaliers de la station, marmonnant un truc à propos de plantes pas normales. Ma foi, chacun son truc. Je lui emboite le pas, sans un regard pour le pauvre type en train de geindre.

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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeDim 26 Mai - 14:12

Elle libère deux nouveaux souvenirs, un pour Tilleul et un pour Monsieur.

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MessageSujet: Re: Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade.   Quand la vie t'offre un citron, fais-en de la limonade. Icon_minitimeDim 26 Mai - 15:59



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