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Hantés sont vos songes, triste est cette maison.

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Jouet fraîchement arrivé
Virginie
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Virginie

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MessageSujet: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeVen 24 Mai - 20:12

12h - 14h Hantés sont vos songes, triste est cette maison. 602450278

Il pleut.
Une tête blonde pleure du sang.
Le sang inonde le sol, sur lequel ses genoux nus soutiennent son corps ferme mais frêle.
Une robe blanche, tâchée de sang. Des serres d'acier maintiennent son crâne, des deux côtés, fermement.
Ses orbites vides ne peuvent se détacher du Démon. Faites que tout s'arrête. Pitié, faites que tout s'arrête.


Ton cauchemar n'est pas ici.
Ton cauchemar commence maintenant.
WAKE UP.



Ses yeux s'agrandirent soudainement, dans un brusque mouvement de tête. Ses cheveux, en bataille, lui obstruaient partiellement la vue. D'un lent geste de la main, elle les dégagea, pour constater qu'elle était dans une enceinte, fermée. Son dos, lui, lui rappela qu'elle était au sol, et que le sol, lui était dur. Et humide. Les dernières bribes de son rêve lui revinrent en tête et elle en frémit silencieusement. Quelle horreur. Tant d'horreur qu'elle s'éternisa à terre, sur le plancher -constatation, c'est un plancher de bois, assez moisi-, avant de finalement se concentrer sur autre chose. Maintenant, elle était là, c'était pas plus mal.
Mais avant, elle était où ?

Peu à peu, alors que la maison jouait sa douce symphonie de grincements divers & variés, les événements revenaient les uns après les autres dans sa tête. La gare. Gabriel. Ce doux Gabriel, avec qui elle s'était assoupie. Paisiblement. L'aquarium. Ces gens ... Qui étaient ces gens ... Calvetri, non, Calvetti, voilà. June, elle, ce n'était pas dur. Et ... et ... Il y en avait un autre ... West. Oui, West. Eux aussi. Elle se souvenait d'eux, vaguement. Gabriel la marquait beaucoup plus. Mais que faisait-elle là, maintenant ? Allez savoir. Encore un mystère de la Ville. Tournant la tête lentement, elle vit sa casquette, et tendit le bras pour la récupérer, bien qu'elle soit trop loin. Une raison de plus pour, peut-être, ne plus garder ses fesses au sol & commencer quelque chose de plus ou moins constructif.


Aussitôt dit, aussitôt fait. Notre chère Virginie est debout, bien portante, pas de blessures apparentes, les yeux un peu alourdis par le sommeil interrompu mais la vigueur qu'on lui connaît. Plongeant par la suite sa main dans l'inconnu de ses poches, elle peut tâter que tout est en place: le téléphone, le bout de papier, le bracelet, les pâtes de fruit et l'élastique. La famille est là, ne manque plus que la casquette qu'elle ne tarde pas à aller chercher en se penchant rapidement. Imaginez qu'il lui arrive quelque chose ? Au moins, vissée sur sa tête, elle ne risquait pas grand-chose. C'est qu'elle y tient, à sa casquette ... Elle lui va si bien ! Dans cette ... Chambre insalubre, elle pourrait prendre l'humidité, ou les insectes. Ou les deux.

Si tôt sa compagne retrouvée, Virginie sort de cette chambre. La lumière du soleil, perçant un volet de son rayon inquisiteur, lui fait comprendre que le matin est bel et bien fini, et que l'Astre du jour n'a pas fini de faire parler de lui. Tant mieux, la nuit c'est ... Morbide. Surtout ici, à vrai dire. Qu'avons-nous, là en bas ? D'un pas hésitant, notre héroïne descend les escaliers, encore pleine de ces questions qui vous viennent quand vous vous réveillez sur le sol d'une maison inconnue sans trop de souvenirs. Son ventre, lui, lui rappelle que malgré toutes ses questions, il a besoin d'attention. Comme beaucoup de gens l'ont fait avant elle, Virginie se dirige vers la cuisine, en quête d'un peu de nourriture, de quoi apaiser sa faim.



Elle aurait bien pu continuer à fouiller les armoires, entassant les boîtes de conserves ayant l'air à peu près comestibles et les rations que les insectes n'ont pas encore rongé, pendant longtemps. Elle aurait prit le tout, posé sur la table, et aurait fait sa sélection, comme une jeune dame qui surveille sa ligne. Elle aurait ensuite disposé afin de découvrir, curieuse quand il ne s'agit pas de découvrir des gens, cet endroit où elle devait se résigner à rester pour un long moment, si elle avait bien compris.
Mais c'était sans compter ...

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeSam 25 Mai - 19:00

Citation :
Le brun hausse les sourcils et réprime un sourire amusé. Le « enchanté » est peut-être de trop. Mais tant pis, il a autre chose à faire que de s'attarder sur un détail aussi futile. En tout cas le surnom du blond lui va comme un gant. Inutile de se demander où il était allé le piocher. Stradivarius serre brièvement la main de Desperados et se détourne en lançant :

- Partons d'ici.

Ce quai de gare ne leur apportera aucune indication utile. Alors, autant avancer.

Il avait haussé des sourcils, ce qui entraîna une réaction non exagéré du serveur "Tiens, il est humain, il sait même souriiiire !" et il en resta bouche bée, intérieurement bien sûr.

- Mon instint de meneur naturel nous ouvrira la voie, tu veux ?, il fallait bien montrer qui était un homme, un vrai.

Stradivarius n'arriva pas à cacher à quel point il était excédé, mais il le suivi tout de même. Ils se mirent à marcher durant un assez long moment, jusqu'à arriver face à une des maisons, une bonne partie en état, mais 'naturalisé'.

- Toute cette nature doit te donner envie de faire de la musique non ? J'suis sûr que tu sais en jouer.

Desperados avait sorti cela avec un sourire de coin pour montrer sa "supériorité", en tournant la tête dans les 15 ou 18°, il adorait faire ça, il adorait ce côté-ci, le droit vous voyez ? Ses cheveux se séparément parfaitement, laissant apercevoir un regard de coin, tombeur comme position, ça plait aux filles ce genre de choses et cela intimide les gamins prétentieux, bien évidemment.

La réaction du garçon le laissa perplexe, il n'arrivait vraiment pas à le comprendre, il était peut-être plus complexe que ça ? Se souvenait-il de son passé ? Lui cachait-il des choses ? Il fallait le savoir, quel qu'en soit le prix, "J'fais mon violent ou j'lui demande poliment .. Il a l'air sur de lui, trop sur pour notre situation", il prit un certain temps à se décider, "Première option."

Au moment où il se retourne face à lui bien décider, le prit par les épaules et d'un coup de pied rapide, balance le violon au sol avant de le plaquer contre une porte proche d'eux, le choc fut tel que Stradivarius eut l'air de cracher ses poumons sur le coup.

- Tu en sais plus que moi c'est ça ? Parle !

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeSam 25 Mai - 20:36

Le jeune homme ne sait même pas pourquoi il a accepté de se trimballer avec cet idiot. Peut-être a-t-il eut une absence, à un moment donné, un blanc pendant lequel il a serré la main à Desperados ? Il sait que ce n’est pas ça. La vraie raison de cette alliance bancale et surtout éphémère est que s’il veut découvrir quel est cet endroit, il vaut mieux qu’il ne soit pas seul. Parce que jamais il ne pourrait se résoudre à utiliser le Stradivarius dans son étui pour se défendre. Je crois que je préfèrerais encore m’écorcher les poings…

- Mon instinct de meneur naturel nous ouvrira la voie, tu veux ?

Rouler des yeux en pensée. Et enfoncer plus profondément les mains dans les poches de son jean. Inspirer. Expirer. L’envie de sortir une réplique acerbe à l’adresse de ce petit prétentieux n’a pas disparue, mais au moins il arrive à la contenir. Desperados part devant et quitte la gare. Stradivarius le suit avec résignation, observant les moindres détails de la rue où ils parviennent en sortant de la gare. Tout est à l’abandon et envahi par la végétation. Pas âme qui vive, pas un son. Tout cela est mort. Etrange, pas même un panneau qui indiquerait une ville voisine. C’est simple, lui et le blond ne sont pas quelque part. Ils sont ici, dans un lieu qui n’existe pas. Parce qu’il n’a jamais entendu parler d’un endroit tombé dans un tel état.

- Toute cette nature doit te donner envie de faire de la musique non ? J'suis sûr que tu sais en jouer.

Desperados s’est arrêté devant une maison qui, sous les plantes qui la parsèment, semble en assez bon état. Stradivarius hausse les épaules : rien à faire, il ne sortira pas le violon de son étui afin de vérifier sa capacité à en tirer des sons organisés en croches pointées. Même si une simple mélodie en Do majeur ne serait pas de trop pour égayer le silence. Il laisse le blond faire la pose sans vraiment s’en soucier. Car Stradivarius est ailleurs. Loin de cette ville. Il en oublie même l’espace d’une poignée de seconde qu’il a tout oublié. Jusqu’à ce que deux mains sur ses épaules le ramènent brutalement à la réalité. Avant qu’il ait pu réagir, Desperados l’avait plaqué contre une porte et balancé l’étui à violon au sol. Hérésie.

- Tu en sais plus que moi c'est ça ? Parle !

Stradivarius plisse les yeux. La bulle de colère enfle dans son ventre et remonte le long de sa gorge mais n’éclate pas. Pas encore. Il se contente de dire, d’une voix qu’il veut le plus froide possible :

- Lâche-moi. Tout de suite.

Et le brun baisse les yeux vers l’étui à violon. La bulle explose. Il repousse violemment Desperados et ouvre l’étui. Soulève l’instrument. Le pose contre sa clavicule, faute de mentonnière. Il plaque quelques notes, préférant jouer pizzicato, l’archet étant une perte de temps. Stradivarius veut juste vérifier que son Stradivarius n’a rien de cassé… Le jeune homme soupire de soulagement, aucun problème, le fond de l’étui a amorti la chute. Il range le violon et le remet sur son épaule pointant un doigt sur le torse du blond :

- Je n’en sais pas plus que toi. Et si tu veux te défouler, passe ta colère sur autre chose qu’un violon. S’il te plaît.

La dernière phrase lui irrite la gorge. Qu’est-ce que c’est fatiguant, les compromis… Sans regarder si Desperados le suit ou pas, le violoniste pousse la porte de la baraque envahie par la végétation et y entre. Il fait sombre, le plancher à moitié pourri grince sous ses Doc Martens. Stradivarius délaisse l’escalier et arrive sur le seuil de la cuisine. Le jeune homme se fige. Son regard croise les grands yeux bleus foncés d’une fille plus jeune que lui, une casquette bleue visée sur sa tête blonde. Il lui accorde un minuscule sourire :

- Salut. On ne te veut rien de mal, alors ne hurle pas.

Il passe la tête dans le couloir :

- Despé ! Viens ici.

Stradivarius n’a plus du tout l’intention de prendre des gants avec le blond. Prendre des gants, être calme et vivable, mais pas sympa. Parce qu’il a failli abîmer ce qui le rattache à la musique. Et à son passé.


Spoiler:

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeDim 26 Mai - 16:57

Spoiler:


La porte s'ouvre.
Virginie cesse tout mouvement.
Des bruits de pas. La maison l'alerte.
Quelqu'un vient par ici. Son coeur se met à battre. Qui pouvait bien venir ici ? Un ancien habitant qui avait oublié quelque chose ? Des sans-abris qui voulaient trouver un peu d'alcool ? Des violeurs à la recherche d'une victime ? Virginie se tenait prête, une boîte de conserve menaçante à la main. Qui que ce soit, elle serait prête à avoir la réaction adéquate. Sa main tremblait, ses jambes tremblaient, sa détermination tremblait d'autant plus. Saurait-elle faire face à ç~


Non.
Salut. On ne te veut rien de mal, alors ne hurle pas.
Un homme avait passé sa tête par l'ouverture de la porte de la cuisine. Un homme de grande taille comparée à elle, avec des cheveux mi-longs sombres et des yeux bleus marine d'une profondeur qu'elle n'aurait su décrire si elle avait été poète dans l'âme. Ses traits étaient fins, et son visage montrait un calme sans failles. Le calme, c'est Virginie qui l'avait perdu. Ses joues avaient rougi, le temps du contact entre leurs océans de bleu, et elle avait, sans même le remarquer, lâché son arme potentielle, dès lors qu'il lui avait adressée ce petit sourire. Ce tout petit sourire. That's what I call having a crush on someone.


Le beau brun avait appelé 'Despé', l'invitant à venir avec eux. Elle, lentement, sentait son cœur se détacher, s'envoler, grimper. Elle était resté figée là, comme ça, un moment avant de réagir et de se lever de la table sur laquelle elle était adossée -tiens, elle s'était adossée ?- avant de lui dire, enfin, d'essayer d'articuler, rouge comme une rivière ensanglantée, son~ TON CAUCHEMAR COMMENCE ICI ... Elle secoue la tête très légèrement, après cette pensée subite pour ce rêve épouvanté qu'elle avait vécu, avant de, finalement, tenter de prendre la parole;

Euh ... Bonjour ... Moi c'est Virnigie ... Euh, non, non, Virginie, Virginie, voilà ... Virginie ...
La timidité de la jeune femme, liée à cette divine apparition, lui empêchait littéralement de lever les yeux sur le musicien. Elle regardait partout ailleurs, son étui à guit-, non, à violon, ses chaussures, la fenêtre, les alentours, pas plus haut que son maillot. Elle cherchait par terre sa dignité, à vrai dire. Elle jeta un regard discret au nouvel arrivant, un blond un peu plus petit à l'air très confiant, avant de timidement enchaîner. Et toi ? Enfin, je veux dire ... Vous ? Enfin, vous deux, quoi, tu m'as comprise .... Quand le Destin vous joue des tours, ce n'est jamais très drôle. Surtout ce genre de tours: n'était-ce pas le moins bon moment pour tomber amoureuse, que de se réveiller après un cauchemar dans une ville dont on ne sait rien, même pas son propre passé ?


Parler de répit ne servait à rien, parce que le blond, confiant comme il est, prit les devants et ...

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Le Traqueur

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeDim 26 Mai - 18:15

La maison...tremble ? En regardant par la fenêtre, vous pouvez voir une créature répugnante et visqueuse, qui ressemble vaguement à une hyène gigantesque de plusieurs mètres de haut au pelage kaki duquel se dégage une odeur nauséabonde. Et ça court sur les maisons. Ca en a déjà écrasé plusieurs. Et ça ne semble pas vouloir s'arrêter... La bête ouvre la gueule et hurle. Vous pouvez voir October, aggripée à un des crocs proéminent.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeDim 26 Mai - 18:44

Et Shenzi continue son infernale course. Je réprime un frisson d‘angoisse. Combien de temps ce calvaire effrayant va-t-il continuer ? Je réprime un cri quand je réussis tout juste à ne pas tomber dans la gorge de la bête. Je dois sortir, sinon c’en sera fini de moi.
La gueule de la bête s’ouvre. Je distingue tout juste des silhouettes par une fenêtre, trop occupée à réfléchir. Si je ne saisis pas cette occasion, qui sait quand serait la prochaine. Avant ou après qu’elle m’ait avalé ? La peur me noue les entrailles. Le sol est loin. Très loin. Mais je ne devrais pas en mourir. Tout au plus, je me casse quelque chose. Même si ça reste dangereux, surtout ici, je dois le faire.
Je ferme les yeux un instant. Les rouvres. Je ne veux pas mourir, et je refuse de rester tétanisée. Alors, avec une pensée pour Landscape et Hippocrate qui sont dans le coin, je prends mon courage à deux mains. Je le cherche même là ou je ne pensais plus en avoir. Je n’ai pas le droit de laisser l’Amour m’échapper après tout ce temps passer à le chercher –car que je m’en souvienne ou non, je sais bien que c’est le cas- ! Alors je serre les dents, referme les yeux.
Je saute.
La chute me rappelle vaguement celle du pont. En plus courte cela dit. Et, si la surface qui nous y avait accueillis était désagréablement grasse, ici c’est le béton pur et dur qui me réceptionne. La douleur irradie dans tous mes muscles quand je m’y écrase. Comme une mouche qui tente de s’enfuir d’une toile d’araignée malgré ses ailes collées. Une proie.

    « Va te faire foutre, saleté de Ville. »


Ma voix n’est qu’un souffle ; mais aussi chargée de haine que si je l’avais crié. Toute cette histoire est insensée, et je sens la peur et la douleur m’attaquer sans répit depuis que j’y suis. Pourtant, je n’espère pas que Shenzi, qui a remarqué ou non ma fuite désespérée, m’écrase d’une de ses immenses pattes. Même là, le repos éternel ne me parait pas préférable, alors qu’il y aurait de quoi rendre suicidaire n’importe qui. Je dois vraiment avoir un problème avec la mort. Mais je ne veux pas mon passé. Je veux juste sombrer dans le néant sans douleur qui m’appelle ; un coma, ce n’est pas la mort, mais c’est au moins le repos. Mes pensées semblent perdre de plus en plus leur cohérence. M’endormir, pour me réveiller sans cette douleur et cette peur. Délivrée par un prince charmant ? Loin de cette Ville.


HJ:

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeDim 26 Mai - 21:14

Stradivarius ne s'était pas laissé aller à la haîne ? "Son regard est glacial .. Il attend quoi, que j'le frappe ?"

- Lâche moi. Tout de suite.

Son était froid, polaire .. "Il .. Il ne sait peut-être ri~" Desperados n'avait pas eu le temps de penser, que le regard de Stradivarius s'était poser sur son violon, une rage était arrivé d'un coup, comme enfouie, il y avait mit tant de force qu'il avait fini au sol, c'était déjà la deuxième fois qu'il tombait face au brun .. Quelle honte pour sa perfectitude.

- Je n'en sais pas plus que toi. Et si tu veux te défouler, passe ta colère sur autre chose qu'un violon. S'il te plaît.

"A part son violon, y a quoi d'autre ?" se disait-il, mais vu ce qu'il venait de faire, il valait mieux se taire, pour un bon moment, se faire discret. Surtout de la manière dont le pointé le jeune homme .. Il avait perdu son calme, angoissé, ce lieu ne lui présagé rien de bon, vraiment rien.

-Désolé .. J'ai stressé et .. Enfin .. Non laisse, j'pas d'excuse .. T'as l'air d'y tenir à ton violon dit donc..

Sa dernière phrase était sèche, il avait reprit sa confiance en lui, remit ses lunettes, tout allait bien, tout allait mieux.

Stradivarius, comme si de rien n'était, fit quelques notes, plutôt admirable, il n'avait même pas utilisé son archet .. Le soulagement était palpable à son visage, heureusement, il s'en serait voulu.

Le musicien avait à peine franchi le pas de la porte avec sa tête, qu'il lui sortit une phrase, qu'il ne pu comprendre à cause de la distance, mais a qui parlait-il ? Une seconde phrase suivi, et celle la lui était destiné.

- Despé ! Viens ici.

Il n'y était pas allé de main morte, le ton été donné, il ne lui laisserait plus le choix, plus de marge, s'il en faisait peu, ou dépassait les bornes, il partirait surement, mieux valait ne rien dire et se tenir à carreau.


- J'arrive de suite !, certes, cela faisait un peu soumis mais pour quelqu'un a l'ego moins surdimensionné c'était amical.

Lorseque Desperados arriva aux cotés de Stradivarius, il vu une fillette, blonde, qui semblait perdu et franchement timide dans ses paroles.

-Et toi ? Enfin, je veux dire ... Vous ? Enfin, vous deux, quoi, tu m'as comprise ....

-Nous deux ? Disons qu'on est divorcé avant d'être marié !

Il avait sorti cela avec une aise et un sourire franc, il s'était fait rire, sans pour autant dire qu'il était parfait ! Peut-être allait-il brutalement changer ? Je ne crois pas non, il aimait bien trop son image.

La jeune fille semblait être bien plus intimidé que la moyenne, elle n'était pas tombé amoureuse quand même ? "Mon charme me joue des tours ! Et si je m'approchais d'elle .."

Au même moment, la terre se mit à trembler, ce fut assez étrange, plutôt flippant par ailleurs ..

- Toi la gamine, monte sur mon dos !, il dit ça sans aucune arrogance, mais quand on ne connait pas le nom d'une personne forcément ..

Elle le fit sans broncher, malgré qu'elle s'agrippa très fort à ses épaules, et devint toute rouge.

- T'es mignonne quand tu rougis, tu le sais ça ?

Les tremblements étaient de plus en plus prononcés, devenait inquiétant. "C'pas dans le programme ca .." Effectivement, un molosse de cinq metres minimum de haut, c'est inquiétant, mais ce qui l'était encore plus, c'était la fille qui venait d'en sauter, de sauter de LA GEULE du monstre !

-Stradivarius, j'paris que t'ira pas l'aider avec ton violon ?, Desperados avait dit ca avec un courage qui lui ressemblait peu, très peu, mais il devait se racheter, il fonça. Il avait laissé tomber Virginie, il y avait plus important.

Plus il s'approchait, plus il était sûr que c'était une chose humaine qui s'était violemment rétamé au sol, mais il était aussi de plus en plus certain que le montre était vivant, chose inquiétante. "Pourquoi je fais ça, j'vais y laisser ma peau !" Il n'avait plus aucun courage, mais plus le choix ! Tandis qu'il fonçait tout en passant de rue en rue, évitant le regard de la bête, seul l'adrénaline lui permettait de tenir la cadence, il se mit à suer quand il arriva près de la victime, une jeune fille brune.

- J'te veux pas de mal, mais tu sembles mal en point et j'tiens pas à attiré le montre, monte s'il te plait. MONTE !

Il espérait de tout son cœur que la bête ne l'avait pas entendu, ou il aurait de sérieux problème .. Au fur et à mesure qu'il se tournait vers la chose ..


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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeLun 27 Mai - 10:53

Les joues de la blonde à la casquette s’empourprent à peine l’a-t-il rassurée et elle recule de quelque pas, s’adossant à la table, en baissant les yeux. Je n’ai pas l’impression d’être si intimidant que cela… S’il y a quelqu’un que la jeune fille devrait se méfier si jamais elle restait avec eux était Desperados. A moins que ce mouvement de recul ne soit pas dû à de la crainte...

Euh ... Bonjour ... Moi c'est Virnigie ... Euh, non, non, Virginie, Virginie, voilà ... Virginie ...

Timidité. C’est cela dont souffre cette gamine. Et voilà, maintenant je suis coincé entre un serveur à qui il manque des neurones et une fille qui craque pour moi… Stradivarius n’est pas à proprement contrarié, apparemment il est assez dur à énerver – mis à part quand un crétin paranoïaque touchait à son précieux violon – non, il se sent déjà lasse. Il veut être ailleurs. Au milieu d’un concert par exemple. Pas dans une habitation inhabitable. Virginie ne cesse de jeter des regards à droite et à gauche, si troublée par la présence du musicien que cela en devient presque gênant pour lui. Il entendant Despé lui dire qu’il arrive tout de suite. Le blond surgit à ses côtés et entre dans la cuisine au moment où la jeune fille tente de leur demander quelque chose s’empêtrant tellement dans sa phrase que le violoniste lui relance un sourire, mi-figue, mi-raisin. A croire que je fais la distribution, aujourd’hui…

-Nous deux ? Disons qu'on est divorcé avant d'être marié !

Stradivarius secoue la tête en lançant un regard entendu au blond. Il se retourne vers Virginie et point le blond du doigt :

-Lui, c’est Despérados. Moi Stradivarius. Toi aussi tu es amnésique ?

Un bruit sourd l’empêche de poursuivre son interrogatoire. La maison commence à trembler et, en un éclair, le brun aperçoit la chose la plus hideuse qu’il ait jamais vue à travers la vitre de la fenêtre de la cuisine. Ressemblant à une hyène qui aurait ingurgité trop d’engrais et mariné dans de la boue moisie pendant quelques semaines, le monstre ouvre la gueule. Qu’est-ce qu’une fille fiche là en-haut ??! Stradivarius regarde Desperados. Il porte Virginie, encore plus rouge qu’auparavant. Le brun voit qu’il a vu cette jeune fille aux cheveux noirs accrochée au croc de l’hyène géante. Le brun hausse les sourcils, voyant la fille sauter de son perchoir et s’écraser sur le bitume, cinq mètres plus bas. Oh... c’est problématique... Il réfléchit. Que pourrait-il f… ?

-Stradivarius, j'paris que t'ira pas l'aider avec ton violon ?

Despé fait descendre la blonde à la casquette de son dos. Alors qu’elle vient d’y monter. Ce serveur fait preuve d’un total manque d’organisation, parfois. Le blond se rue hors de la maison pour aller sauver celle qui est tombée. Il est idiot. C’est définitif. Même si cet acte ne manque pas de courage. Stradivarius resserre la sangle de son étui à violon et retire la casquette de Virginie pour lui ébouriffer les cheveux.

-Ne bouge pas d’ici, toi. Nous revenons vite.

Il pose la casquette sur la table et sort dans la rue. Essaie d’oublier qu’il y a un monstre de cinq mètres de haut à deux mètres de lui et que la fille que Desperados est censée sauver est juste en dessous.

- J'te veux pas de mal, mais tu sembles mal en point et j'tiens pas à attiré le montre, monte s'il te plait. MONTE !

Stradivarius sprint jusqu’à eux et avise la jeune fille inconsciente, fixant le blond avec un regard las.

-Etais-tu vraiment forcé de hurler ? Et elle s’est évanouie, elle ne va pas te répondre… A mon avis, elle ne serait même pas capable de monter seule sur son dos.

Il s’accroupit et soulève la jeune fille dans ses bras, sa tête reposant contre son épaule. Elle a fait une sacré chute… Le brun n’attend pas que le monstre les remarque, si n’est pas déjà fait. Il lance juste à Desperados :

-C’est comme ça qu’on sauve une fille dans les règles de l’art.

Et il court vers la maison, l’inconnue dans ses bras, en se disant que cette journée est vraiment fatigante et qu’il donnerait n’importe quoi pour être au calme, avec de la musique sur les oreilles et des souvenirs plein la tête. Gérer les situations de crise en improvisant totalement, ce n’est pas pour lui ce genre de choses. Il n’a même pas un plan de secours dans le cas où il viendrait à la bestiole derrière eux de les attaquer vraiment.


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Virginie

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeLun 27 Mai - 13:25

Nous deux ? Disons qu'on est divorcé avant d'être marié !
Lui, c’est Despérados. Moi Stradivarius. Toi aussi tu es amnésique ?


Virginie avait en face d'elle les deux extrêmes comportementaux, ce qui la fit sourire timidement. D'un côté, Desperados le blond confiant au possible, confiance lisible sur son visage avant même qu'il ait ouvert la bouche, joueur, cherchant à s'attirer le regard des gens & aimant plaisanter. De l'autre, Stradivarius le ténébreux, calme, inflexible, souriant à moindre mesure et sous contraintes. Et beau, en prime. Il avait réagi avec ... Un certain désarroi comique à la réplique du blond, avant de se re-concentrer sur elle, ce qui lui fit perdre une nouvelle fois son teint clair pour quelque chose de plus oriental, plus épicé. Plus rouge. Et elle allait répondre d'un Oui hésitant avant que la Terre ne se mit à trembler.


Virginie écarquilla les yeux à cet événement, presque certaine que ce n'était pas un tremblement de terre, en témoignait la régularité des secousses. Par la fenêtre fit son apparition le Traqueur, chien gigantesque aux allures de putréfaction incarnée, grand d'environ cinq ou six mètres de haut. Elle étouffa, d'un réflexe, un cri d'effroi à la vue de la créature qui approchait dangereusement. Soudain, Desperados se porte volontaire pour la porter, et partir loin d'ici. En fait, à la manière dont il avait posé sa demande, Virginie n'avait pas eu trop le choix, et c'est rouge de honte -j'aurai tant aimé que ce soit Stradivarius qui me porte !- qu'ils virent tous les trois une personne sortir de la gueule du chien, pour aller s'écraser lamentablement au sol. Une personne. Mais qu'est-ce qu'une personne fichait dans la gueule d'un molosse de six mètres, sans se faire avaler ? Elle qui comptait explorer, ses plans la firent déglutir.


Stradivarius, j'parie que t'iras pas l'aider avec ton violon ?
Elle se sentit finalement tomber de son dos. A quoi bon la porter si c'était pour la reposer de suite après ? Peut-être avait-il vu la demoiselle aux cheveux noirs tomber, et avait-il une pulsion ? Sa pensée se confirmait, car à peine elle tombée et sa réplique partie, il sortit de la maison, à toute hâte, ignorant l'énorme créature pour aller droit à la rescapée. Sa casquette, à elle, part d'un geste tandis que son coup de coeur de l'année lui ébouriffe les cheveux, calmement. Ne bouge pas d’ici, toi. Nous revenons vite.. Au moins, il avait l'intention de rester avec elle. Mais elle commençait à relativiser son amour soudainement tomber, à être capable de raison, de parole, de pensée. Alors il partait, laissant sa casquette sur la table. Et elle, alors ? Elle ne resterait pas sans rien faire.


L'étincelle de détermination s'alluma au fond de ses yeux. Il faudrait bien quelqu'un pour occuper la créature. Ou quelque chose. De la nourriture ? Oui, il y avait des conserves, des paquets de gâteaux secs, elle pourrait utiliser ça. Elle ouvrir la fenêtre, latérale, et y jeta toutes les boîtes en les ayant au préalable ouvertes bien sûr. Peut-être en sentirait-il l'odeur ? Mais bon, il ne fallait pas rester ici. Hors de question de rester toute seule, au risque de se faire écraser. Et si Stradivarius se faisait écraser, lui ? Son coeur s'emballa. N'y réfléchissant même pas, elle se rua à l'extérieur, pour voir qu'il tenait la femme dans ses bras. Comme une princesse. Jalousie. La chanceuse. Regard perçant. Mais alors qu'ils courraient à toute hâte vers la maison ... Elle avait fait l'erreur de leur ouvrir ladite porte, la casquette remise sur la tête. Mais c'est bien connu, le bleu, c'est discret. Et claquer la porte, encore moins.


Ils étaient à l'intérieur, quand elle réalisa.
J'ai pas claqué trop fort, hein ... ? Il m'a pas vue ? Dites moi qu'il m'a pas vue ...
Panique, tension palpable. Perte de calme. Le seul calme, ici, c'est Stradivarius, au final. Et l'autre, inconsciente. Elle ne pouvait pas supporter ça. Elle ruinerait peut-être ses chances de survie, mais au moins elle ne resterait pas dans cette maison. Elle sprinta, avec vivacité, jusqu'au jardin de la maison, à l'arrière, et prit soin, cette fois, de ne pas fermer la porte. Si la bête écrasait la maison, elle serait sauvée. Et si elle passait, elle était contre le mur, aucune chance qu'elle la voie ! Et si elle la voyait ...



... Elle n'aurait plus qu'à montrer ce dont une sportive accomplie est capable.
Panique, quand tu nous tiens, la bêtise n'a plus de limites.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeLun 27 Mai - 19:15

Elle la regardait se trainer, riant, se gorgeant de son air misérable, elle pouvait l'insulter comme elle voulait. Ce n'était pas Elle, qui rampait sur le sol, léchant le bitume, comme un chien incapable de crever en silence et qui a besoin d'être ramassé par les autres. Bon pour la fourrière.
C'est avec une certaine allégresse qu'Elle laissa s'échapper le souvenir. Peu importe ce que ce jouet choisira. Il est déjà cassé et inutile. Il ne sert plus qu'à être brisé encore et encore.

Paresseusement, presque moqueur, le souvenir flotta jusqu'au visage d'October.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeMar 28 Mai - 17:00

Stradivarius sprinta jusqu'à Desperados, et d'un air moqueur avait osé dire :

- Etais-tu vraiment forcé de hurler ? Et elle s’est évanouie, elle ne va pas te répondre… A mon avis, elle ne serait même pas capable de monter seule sur son dos.

Il venait de la prendre dans ses bras, qu'il sorti :

-C’est comme ça qu’on sauve une fille dans les règles de l’art.

-J'espère que j'déteins pas sur toi, parce que j'en ai la vague impression .. Vantard.

"T'as beau faire mine de gérer la situation, j'sais qu'au fond tu es totalement perdu au fond."

La jeune blonde venait de nous ouvrir la porte, il était bien à 50 metres, il distingua trés bien la casquette bleue, "Mais qu'est-ce qu'elle nous fait .." pensait-il, "Elle va nous faire repérer"
A peine une gourde faites, qu'elle renchaina en claquant la porte derrière nous.

-Dans l'genre discrétion t'es au top toi tu~ ..

Elle avait filée à l'arrière de la maison ..

-T'y comprends un truc ? Elle a perdu la tête ? Il parlait a Stradivarius sans vraiment le regarder, il l'énervait trop.

Desperados la suivi en courant, fût a ce moment précis pris d'un point de coté. "On fera avec .." Quand il fût dehors, il regarda a gauche, au loin, il ne la vit pas. "Elle est parti ou cette idiote .." Puis il tourna la tête sur sa droite.

- La bête n'a pas encore réagi, j'sais pas si t'a vu la taille de cette chose, même si tu es caché, elle te trouvera, elle est dans le coin et détruit un peu tout, faudrait être folle pour rester ici .. J't'en supplie, rentre, puis on réfléchira. Cette fois, j'te porte aussi loin que tu le veux, promis.

Il lui tend la main, le plus simplement, avec un magnifique sourire, pour la réconforter, elle avait du subir un choc. Il rentre dans la maison et attend que Virginie arrive, il fixe alors une scène qui dépassait l'entendement .. Une lumière s'approchait de la jeune rescapé, mais que ce passait-il ?


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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeMar 28 Mai - 19:35

Son fardeau à demi-inconscient dans les bras, Stradivarius aperçoit l’éclair bleuté de la casquette lorsque Virginie leur ouvre la porte. Fausse note. Le jeune homme n’a pas besoin d’un regard en arrière pour savoir que Desperados le suit au pas de course, pas plus que pour sentir que la hyène puante les a vu. Simple intuition. Ou alors cette chose a de sérieux problèmes de vue. Le brun franchit le seuil et la blonde à la casquette claque la porte derrière Desperados. Fortissimo. Ne reste plus qu’à prier pour que la bestiole dans la rue soit sourde en plus d’aveugle. Le violoniste ne réprimande pas la jeune fille, elle est déjà suffisamment gênée :

J'ai pas claqué trop fort, hein ... ? Il m'a pas vue ? Dites moi qu'il m'a pas vue ...

Despé entame une réplique qui se coince dans sa gorge quand Virginie, sans que le musicien ne sache trop pour quelle étrange raison non plus, sorte en courant par la porte de derrière.

-T'y comprends un truc ? Elle a perdu la tête ?

Stradivarius aurait bien aimé hausser les épaules, mais il porte toujours la jeune femme aux cheveux noirs. Alors il avance une hypothèse qui tombe dans l’oreille de personne puisque le serveur blond s’est déjà élancé à la suite de Virginie :

- Je pense qu’elle a peur.

Le jeune homme pousse un soupir. Précipitation. Précipitation. Et encore précipitation. Ils n’arriveront à rien de cette façon. Pour parvenir à un objectif, il faut persévérer, réfléchir et être déterminé à réussir. Surtout persévérer en fait… La fille inconsciente commence à peser son poids et il a d’abord dans l’intention de la poser au sol. Ou sur la table de la cuisine. Histoire de la réanimer en douceur. Mais il n’en a pas le temps ; une sphère lumineuse flotte jusqu’au visage de la jeune femme brune. Les yeux bleus du violoniste s’écarquillent de surprise à la vue de ce qui, en toute logique, ne devrait pas être possible. Il avance d’un pas, calant l’inconnue contre son épaule et la maintenant d’un seul bras.

Stradivarius avance un doigt prudent vers la sphère, qui ne semble pas dangereuse. Le brun s’approche encore. Son index touche la boule lumineuse. Et l’épaule de la jeune femme aux cheveux noirs aussi…


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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeMar 28 Mai - 20:20

Elle ricane, Elle jubile.
Et lentement, le souvenir se diffuse dans la mémoire d'October, impuissante.

October :
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Point de vue externe :
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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeMar 28 Mai - 21:02

Le vide. En fait, je ne sais pas vraiment si je me suis réveillée avant ou après que la vision commence. Mais quand j’ai enfin compris quelque chose clairement, c’était la douleur. La solitude. Le chaud, le froid, mordant l’un comme l’autre, l’un contre l’autre. La solitude. La maladie.
Quand je reprends le contact avec la réalité, rien ne me quitte. La douleur semble plus forte encore, irradiant dans tous mes membres. Tout est exactement pareil. Tout est toujours pareil. Ce n’était jamais le bon.
Quoi que, non, la solitude n’était pas là. Je suis contre quelqu’un. Contre quelqu’un. J’ouvre les yeux –remarquant au passage la larme qui coule sur ma joue- et les posent sur un grand brun. Qui me tient dans ses bras. Mes joues rougissent dans la seconde, mais mes muscles semblent trop endoloris pour que je puisse bouger d’un poil.
Mon cœur s’emballe. Je me force à me mettre une claque mentale. Oui, c’est un beau brun ténébreux. October, tu as Landscape.

    « Je… »


Je reviens soudain à la réalité. Le monstre.

    « Le… Le monstre ! Il est encore là ?! »


La peur me tord les entrailles. Mourir. La peur de mourir. J’en ai peur, depuis toujours.
Pourquoi ?


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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeDim 2 Juin - 14:40

Le monstre ? Il s’est bien rendu compte de ce qu’il s’est passé. Et ses yeux fixent la maison où les humains se sont réfugiés. Oui, Le Traqueur les a sentis, vus et entendus. Et déviant de sa direction, il se met à courir vers la maison. Il court après ses jouets et son futur repas. Le sol tremble, dans la maison le lustre s’écrase au sol, les armoires tombent. Puis soudain plus rien. Plus que le bruit d’une respiration sourde, tout près. Un bruit de reniflement avide et la patte de la bête s’écrase sur un pan de la maison. Le mur s’écroule, entraînant avec lui une partie du toit. Les quatre humains peuvent voir une énorme gueule s’introduire dans leur abri à moitié détruit. Il cherche ses proies. Et les trouvera bientôt.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeDim 2 Juin - 23:59

La bête n'a pas encore réagi, j'sais pas si t'a vu la taille de cette chose, même si tu es caché, elle te trouvera, elle est dans le coin et détruit un peu tout, faudrait être folle pour rester ici .. J't'en supplie, rentre, puis on réfléchira. Cette fois, j'te porte aussi loin que tu le veux, promis.



Desperados l'avait rejointe, aussi vite qu'elle n'était sortie. Il l'invitait à revenir avec eux, un grand sourire se voulant rassurant aux lèvres et une main chaleureuse l'encourageant à le suivre. D'un côté, il n'avait pas tord, et ils devraient peut-être réfléchir à un vrai plan d'action. Cependant ... Dans la conjecture actuelle des choses, il était particulièrement impossible de ne pas agir dans la précipitation. Pour ainsi dire, un énorme chien de quelques mètres de haut était à leur porte, et les poursuivait probablement. Alors elle essaya de lui sourire, plus ou moins avec succès, avant de hocher la tête et le suivre, sans pour autant prendre sa main. Son sourire était peu convaincant. Ses pas, hésitants.

Soudain, à l'intérieur de la maison, elle vit Stradivarius, avec dans ses bras la rescapée. Une moue boudeuse ne put s'empêcher de prendre place sur le visage de Virginie. Si elle, avait été blessée, aurait-il fait pareil ? Probablement pas, en plus cette brune était plus jolie qu'elle, et elle ne pouvait malheureusement pas faire autrement que se faire porter par son joli & tendre prince. Un soupir discret s'extirpa de la bouche de notre héroïne, alors qu'une boule lumineuse apparut, près d'October. Elle vit la moue étonnée et totalement désorientée du grand blond, et lui fila un coup de coude pour lui murmurer à l'oreille; Les souvenirs prennent cette forme. Celui-là est pour cette fille ..., et alors qu'elle allait mentionner ce fait à Stradivarius, il prit soin de lui faire toucher ... En la touchant aussi. Il aurait donc, aussi, ce souvenir avec elle. Une chose en plus qu'ils partagent.


Virginie était contrariée.
Puis triste, parce que c'était pas elle.
Puis effrayée, quand ce qui arriva, arriva.


Les meubles tremblèrent. L'armoire tomba lourdement au sol, répandant son contenu à terre. Le lustre entame sa chute, au ralenti, jusqu'à s'écraser dans un fracas de verre, de peur, d'espoir détruit. Le sol tremble, synonyme d'un mauvais présage. Et soudain, plus rien. Juste cette respiration. Forte. Imposante. Puissante. Effrayante. La Mort vient d'en haut. Lui, n'est que son messager. Et ce silence ne fait qu'augmenter la tension. Le coeur de Virginie bat comme jamais. Pas un mouvement, pas un bruit de sa part. Pas un seul. Pas même sa respiration. Virginie aurait aimé disparaître de ce monde, s'enterrer, ne jamais être venue ici, en ce lieu, face à lui. Elle n'avait pas peur, non. Elle était terrifiée. Tétanisée. La Peur, la vraie, au tréfonds de votre humanité. Le moment où la Mort vous envoie son invitation personnelle. Ce moment précis. Que nous n'avons, pour la plupart, jamais vécu. Le jour où il arrivera, nous penserons tous à Virginie. Croyez-moi.


Et la respiration change. Un unique reniflement, et la maison s'écroule. Le mur tout entier s'abat, sous cette patte dominatrice. Et à travers la poussière, sa gueule béante. L'on peut voir l'intérieur, là où cette bête prévoit de tous les envoyer. Sa mâchoire se ferme, s'ouvre, avec avidité. Elle a faim. Et ils sont sa nourriture. Le sang de Virginie ne fit qu'un tour, et sa capacité de réflexion prit une étonnante direction: la porte. L'instinct de survie prenait place. J-Je ... Je peux pas ... On peut pas rester là ! Faites ce que vous voulez !, bégaya-t-elle dans son dernier sursaut de raison avant de faire demi-tour. Pour ressortir. Sauf que cette fois, pas possible de rester dans l'arrière-cour. Noooon, la bête aurait vite fait de démolir la maison, et elle avec. Alors elle ne s'arrêta pas, les iris écarquillés par la peur d'être dévorée par le Grand Méchant Traqueur en personne. Les larmes aux yeux. Une autre maison se tenait non loin. Échappatoire. Vite, la porte ...


Que nenni. One does not simply runs over a door. La fenêtre, plus rapide, plus défoulant, plus d'adrénaline. Elle sauta, de toutes ses forces, à travers, comme un boulet de canon, la brisant comme le mur des limites humaines avaient été brisées par ces émotions fortes. Elle retomba, lourdement, sa casquette atterrissant sur ... Une ouverture ? Dans la cuisine ? Une cave ? Ignorant les bouts de verre coincés dans ses vêtements, sa coupure sur le bras droit et son T-shirt déchiré au niveau du ventre, elle s'y précipita comme un animal se précipite sur de la nourriture. Pathétique Virginie. Alors qu'elle allait simplement ouvrir la trappe et s'enfermer, la raison lui revint. Généreuse. Et les autres ?, songea-t-elle avant de lancer un dernier cri à leur encontre, si proches ou lointains furent-ils. Après ça, chacun pour sa poire.



Par ici ! Il y a une cave ! Il ne pourra jamais entrer là-dedans !
Le problème de cette idée, n'était pas que la bête ne puisse pas entrer.
Le problème, était qu'ils ne pourraient peut-être pas en sortir.
Virginie se jeta dans la gueule du loup, ignorant l'échelle, laissant ouvert à ceux qui voulait la suivre.
Ou non.
Lourde chute. Calme plat.
Épaisses ténèbres.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeLun 3 Juin - 14:19

La jalousie de la blonde se ressentait, une aura maléfique se dégageait d'elle .. Elle devenait plutôt flippante, il fallait peut être en profiter .. ? Non. Il ressentit un tremblement, ils l'avaient surement tous ressenti, Il s'approchait .. On entendait sa respiration, elle déchirait le silence qui c'était imposé, dans de meilleurs circonstances, elle aurait pu être rassurante .. mais venant d'une telle créature, non, ce n'était ni rassurant, ni quoi que ce soit, à part 'Terrifiant'. Desperados était devenu une statue, une statue avec un coeur, un coeur qui ne cessait de battre, fort et vite, très fort et très vite, excessivement fort et excessivement vite .... Le silence devint totale, puis ce fut un cataclysme, "le calme avant la tempête".

Sa patte faisait bien sa taille, ses griffes un de ses bras, et ses crocs .. Bien assez pour déclencher une dose d'adrénaline comme il n'en a jamais eu. Et là, qu'est-ce qui peut le sauver ? Son petit air de dragueur, sa blondeur réfléchissante ? Non, ses jambes, mais encore un 'Non'. Il ne pouvait bouger, l'adrénaline bouillait en lui, -J-Je ... Je peux pas ... On peut pas rester là ! Faites ce que vous voulez !

Elle déguerpit aussi vite qu'elle était apparu quand il franchit le pas de la porte, il y a peu. Aaaah, il donnerait n'importe quoi pour y retourner, mais il est trop tard pour fuir, il va mourir.

Par ici ! Il y a une cave ! Il ne pourra jamais entrer là-dedans !

Ce fut la seconde explosion, il se précipita vers la fille puis il se rendit compte "..Strad !" Il voulu courir vers son ami, sauf qu'il ..

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeLun 3 Juin - 14:33

Elle aurait pu rire en le voyant trembler, ces jouets sont tellement pitoyable. Elle laisse un souvenir s'échapper, la petite sphère lumineuse vient virevolter tout près de Desperados. Alors petit jouet, auras-tu peur de la toucher ?

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeLun 3 Juin - 18:33

Flash. Une chambre d’hôpital, petite, morne, triste et vide. Pas de fleurs pour apporter une touche de couleur à ce tableau monochrome. La jeune femme dans le lit a le front luisant de sueur ; ses doigts se crispent désespérément aux draps blancs et elle gémit doucement, sous l’emprise d’une terrible fièvre. Flash. La même fille, dans ses bras et presque en bonne santé, si on excluait le fait qu’elle venait de sauter de la gueule d’un monstre de cinq mètres de haut directement sur le bitume. Stradivarius cligne des paupières. La sphère lumineuse qu’il vient de toucher a disparue et la jeune femme aux cheveux noirs en proie au délire dans la chambre d’hôpital est consciente. Intriguant. C’est le premier mot qui vient à l’esprit du brun lorsqu’il voit ses yeux vairons, l’un vert pâle, l’autre bleu ciel. Elle a franchement l’air perdu… As-t-elle vu la même chose que moi ? Il se rappelle lui avoir fait toucher la sphère de lumière par inadvertance en s’avançant.

« Le… Le monstre ! Il est encore là ?! »

A point pour ponctuer cette remarque, toute la maison tremble. Quelque chose s’écrase sur le sol dans un grand craquement sinistre. Dissonant. Stradivarius se baisse, la fille serrée contre lui, son violon toujours accroché dans son dos, heureusement. Malgré son visage fermé, son cœur bat la chamade dans sa poitrine. Il a un mauvais pressentiment. A cause de cette respiration. Rauque, haletante, annonciatrice de… Le mur et une partie du toit partent sous l’impulsion d’un coup de patte de l’hyène géante. Sa gueule béante semble leur dire qu’elle n’attend plus qu’eux. Le violoniste voit Virginie détaler par l’arrière et Despérados la suivre.

- Accroche-toi à mon cou, ça va secouer.

Il court à la suite de la jeune blonde à la casquette sans se retourner, l’entendant crier :

Par ici ! Il y a une cave ! Il ne pourra jamais entrer là-dedans !

Judicieuse idée… si tant est que j’arrive jusque-là. Il accélère et dépasse Despérados, qui s’est retourné pour venir le chercher. Du coin de l’œil, il aperçoit une autre boule lumineuse flotter devant le blond. Merde, c’est pas bon ça, s’il la touche il avait être comme moi… absent Et avec la bestiole qui leur court après... Stradivarius entre dans la maison à la suite de Virginie qui a déjà disparu par la trappe de la cave. Il dépose délicatement la jeune fille aux yeux vairons sur le sol et lui son étui à violon.

- Qui que tu sois, prends-en soin pendant que je vais chercher l’autre idiot. Enferme-toi dans la cave avec Virginie et attends.

Le grondement de la bête lui parvient toujours, signe qu’il se rapproche. Il se retourne vers la fille et ajoute, avec son éternel sourire en coin :

- Tu as vraiment de beaux yeux.

La remarque n’est pas appropriée à la situation, sachant que Stradivarius se précipite hors d’un endroit à peu près sûr pour plus au moins se jeter dans la gueule du loup. Mais, un instant déconnecté de la réalité, il n’a même pas fait attention à ce qu’il disait, le pensant sincèrement. Laissant son côté rêveur de côté, il saisit le bras de Despé.

- Dépêche-toi, j’aimerai comprendre ce qu’il se passe dans cette ville, pas me faire avaler par cette chose immonde.

Il préférerait qu’il ne touche pas la sphère. Vraiment. Seulement, qu’il le fasse ou pas, ce qui est certain, c’est qu’ils sont dans une situation d’urgence. Bon, voyons le bon côté des choses, mon Stradivarius est hors de danger…


Stalkeuse de mecs au coeur de guimauve toujours au taquet
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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeLun 3 Juin - 19:54

Alors que je commence à essayer de reprendre le contrôle de mes muscles, une fille détale soudain vers une autre maison, suivit d’un beau blond. Wait. Et Hippocrate et Landscape, où sont-ils ? Déconcentrée par le contact si proche du brun, ma chute récente et mon souvenir, ainsi que cette peur de mourir et le voyage à l’intérieur de la gueule de Shenzi, je n’arrive pas vraiment à rassembler mes idées. Il faut que je les trouve, c’est tout. Aussi déstabilisant que soit le garçon qui me tient dans ses bras. Like a princess. Non, ce n’est pas le moment. Pas du tout même.
Mon cœur ratte un nouveau battement, mais cette fois c’est bien à cause du mur qui se fait écraser par l’immense patte de Shenzi. Un cri de surprise m’échappe, juste avant que je ne plaque ma main sur ma bouche. Au moins je contrôle mon bras.. Je lève les yeux vers le brun, au moment même où il prend la parole.

    « Accroche-toi à mon cou, ça va secouer. »


Je me surprends et me reproche à songer, surtout dans cette situation, qu’il a une voix agréable, ainsi que je hais la rougeur qui me prend aux joues. Jaden, October, Jaden. Ce n’est pas parce qu’il n’est pas là que tu dois l’oublier . Bon sang. Il faut que je pense sortir avec un garçon dès que j’en rencontre un ? Alors qu’il commence à courir, je me décide enfin à m’accrocher. Peu importe que ça me dérange, enfin non, mais je veux dire, voilà quoi, mais il faut que je le fasse, là. Tomber une seconde fois ne plairait pas à mon corps.

    « Par ici ! Il y a une cave ! Il ne pourra jamais entrer là-dedans ! »


C’est une bonne idée mais… Comment on ressortira ? Shenzi aura juste à attendre que son repas commence à mourir de faim et de soif, et tente une sortie, pour nous croquer. Cela dit, ce n’est pas comme si on avait le choix. Alors, je ne proteste pas. Et je me laisse porter… Jusqu’à ce qu’une lueur attire mon retard.
Cette Ville se fout vraiment, vraiment de notre gueule.
Je serre les dents. S’il touche son souvenir ici, le blond –vraiment pas mal non plus dans son genre, au passage- fais un truc vraiment dangereux. Ont-ils seulement une idée de ce qu’est cette sphère ? Seulement, le brun continue sa course, dépassant le blond, et rejoint la cave, où il me dépose. Juste avant de me tendre l’étui de ce qui semble être un… violon ?

    « Qui que tu sois, prends-en soin pendant que je vais chercher l’autre idiot. Enferme-toi dans la cave avec Virginie et attends. »


Je prends l’objet qu’il me tend sans comprendre, bien que j’arrive à peu près à déduire que la blonde à la casquette est donc la fille qui répond au nom de Virginie –elle n’est pas amnésique pour posséder un tel nom ?- et fixe le brun. Alors que je m’apprête à poser une question, il me coupe dans mon élan par une affirmation décalée qui me fait plus rougir que jamais et ouvrir la bouche comme une fille ayant de sérieux problèmes mentaux.

    « Tu as vraiment de beaux yeux. »


Je sais depuis mon arrivée que mes yeux sont la chose que j’aime le plus chez moi, et sa remarque me fait littéralement bugué, et je peine à articuler alors que ce n’est pas vraiment le moment pour ça.

    « A… Attends !»


Trop tard. Il est déjà reparti, me laissant la charge… D’une blonde peureuse et d’un violon ? Je serre le poing –malgré la vague de douleur qui émane de ce simple geste- et retiens une imprécation, toute gêne envolée, balayée par la colère et la peur. Ils sont fous. Ces deux mecs vont se faire bouffer, comme moi. Et je ne pense pas qu’ils apprécieraient plus que moi une chute de plusieurs mètres de hauteurs, après un peu de tourisme dans le ventre de Shenzi.
Contrariée, je fronce des sourcil, tourne la tête vers la cave obscure. Ne distinguant pas grand-chose, je lance :

    « Fais gaffe à son truc, je vais les empêcher de se tuer. Et fais gaffe à toi, y a des trucs bizarres partout dans cette Ville. »


Je ne la connais peut-être pas, mais je m’inquiète vraiment, parce que je n’en peux plus de me voir inutile et spectatrice de toutes ces choses anormales et flippantes. Dangereuses et folles. Hors de question que quelqu’un meurt, que quelqu’un ait des problèmes. Alors, je ressors. Retrouve les garçons, près de la sphère, malgré mes jambes qui me hurlent à coup de puissantes vagues de douleur d’arrêter de courir. De m’arrêter, de me coucher, pour qu’elles se remettent de la chute de Shenzi. Tente d’ignorer le brun, qui m’a largement assez déstabilisé, et tente d’ignorer la question soudaine qui me prend cette fois pour le blond. Et lui, j’étais avec, avant ? Si j’ai un problème avec Jaden, je pourrai être amie avec lui et espérer plus ? Je me secoue. J’aime Landscape. Et surement c’est l’Amour que je cherchai ; ne pas connaitre mon passé et avoir peur du futur ne dois pas m’enlever de cette certitude. Il faut que je le retrouve. A cette pensée, je retrouve enfin un brin de ma fougue. La fougue de l’amour, ma fillette.

    « Ok, je vais faire court, puisque vous avez pas l’air de connaitre les règles de ce fichu bled. Cette Ville est bizarre, cette boule lumineuse est un de tes souvenirs –parce nous sommes tous amnésiques, tu l’es aussi n’est-ce pas ? pure question rhétorique- et si tu le touche tu vas entrer en transe. Donc soit tu le fais quitte à te faire écraser par Shenzi –la bestiole géante hein- soit tu sauves ta vie soit tu tentes. »


Je me tourne vers le brun, déjà prête à ce que je vais lui dire, mais quand je croise son regard je sens ma gorge se nouer. Non. Non non non October. Landscape. Jaden. J’essaie de retrouver une certaine contenance, de réussir à parler sans trembler ni bégayer, mais c’est peine perdu.

    « Tu… Devrais retourner voir la fille. Elle est seule, et ne dois surement pas comprendre grand-chose non plus. Je suis là depuis un petit bout de temps, je sais comment marche cette Ville. Ne la laisse pas seule. »


Mon ton se fait au fur et à mesure plus sûr, et j’arrive enfin à maitriser ma voix. Même si l’idée ne me plait pas, je préfère me sacrifier, quitte à… bref, pour ce blond. Je ne supporte pas l’idée de rester les bras croisés. Je suis terrifiée par la mort, mais plutôt moi que les autres. Sacré dilemme. Mais au moins, je suis sure, et peut-être ma gêne et mon doute –vis-à-vis de ce que je suis, et non de ce que je fais- peuvent se refléter dans mes yeux, mais alors ce n’est que dans mes yeux. Ce qui est tant mieux. Je relève les yeux vers l’hyène géante, réprimant un frisson en apercevant son poil répugnant. Yosh, lets’ dance Shenzi.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeVen 7 Juin - 10:01

C'est qu'il y ferait sombre ...


Au fond.
Virginie se trouvait au fond de la cave. Humide, froide, sombre, c'était ce qu'elle avait trouvé de mieux. D'ici peu, ses compagnons la rejoindraient et ils pourraient finalement penser à un plan ! Elle s'était montrée utile, finalement ! Finalement ? Non. Point d'utilité là-dedans. « Qui que tu sois, prends-en soin pendant que je vais chercher l’autre idiot. Enferme-toi dans la cave avec Virginie et attends. » Stradivarius avait parlé, et de là où elle était, elle pouvait cerner la silhouette de celle qu'il avait sauvé. Il l'avait probablement posée là, et il était arrivé quelque chose à " l'autre idiot ", quelque chose de suffisamment grave pour qu'il y retourne.


Le petit pincement au cœur qu'elle eut quand il la complimenta ne fut rien à côté de ce qu'elle ressentit par la suite.
D'accord, elle avait eu un coup de foudre, et lui ne l'avait même pas considérée, contrairement à cette jeune demoiselle en détresse. Elle commençait à se faire une raison, après tout, les beaux bruns ténébreux préfèrent les princesses, pas les femmes de chambre. Elle allait remonter à l'échelle pour aider la secourue à descendre, en sécurité, comme lui avait dit son prince, mais à la place de rattraper au vol un corps, elle rattrapa un étui, qui manqua de toucher le sol. « Fais gaffe à son truc, je vais les empêcher de se tuer. Et fais gaffe à toi, y a des trucs bizarres partout dans cette Ville. ». Cette femme était blessée, mais était prête à combattre ses blessures & sa douleur pour se rendre avec eux. Ce qu'elle fit, d'ailleurs. Et Virginie finit de remonter à l'échelle, pour se retrouver seule. La solitude est une lame qui ne coupe que ceux qui la craignent. Les trois étaient là-bas. Et elle ?


Elle, portait le violon.
Son abri avait été inutile, tout le monde l'avait fui, préférant le danger à la suivre. Peut-être n'était-ce que pour sauver Desperados, mais un seul suffisait amplement pour ça. Alors pourquoi ? Vous savez les questions qu'une adolescente se pose en pleine crise. Si ça ne tourne pas autour d'elle, c'est que quelque chose cloche. Elle commençait aussi à détester aimer Stradivarius. L'amour et la haine ne sont pas si loin l'un de l'autre, pas vrai ? A ce moment précis, elle songea qu'ils faisaient un beau tableau, tous les trois, alors que la femme tendait un bras vers elle, probablement pour la mentionner. Tous les trois, oui. Elle se sentait même ... De trop ? Oui, c'était peut-être ça. Chaque fois qu'elle avait essayé quelque chose, elle avait mal fait -même pour fuir, elle avait arraché ses vêtements- et personne ne l'avait suivie. Ou, quand ils l'avaient fait, c'était pour les soulager d'un poids quelconque.


Ses poings se resserrèrent.
Je ne suis pas un poids ... Ni un mulet ...
'Reste ici ne bouge pas.' ... 'Reste avec lui !' ... 'Reste avec elle, je vais le chercher.' ... 'Reste ici, je reviens !' ...
Portez vos affaires vous-même. Je ne reste plus.
Virginie s'était dit ça, à elle-même, à voix basse, au bord des larmes. Se sentir inutile était une chose. se sentir utile pour quelque chose d'aussi bas en est une autre. Une pire. Alors, elle pose le violon sur le plan de travail, la trappe grande ouverte -ils pourront constater avec soulagement qu'elle ne sera plus là-, et s'étonne même à lui parler, à cet étui. Tiens-toi tranquille, ils vont revenir te sauver !, lui déclara-t-elle avec un sourire faussement enjoué avant de jeter un dernier œil sur la scène. Ils se débrouillent très bien sans elle, et elle se débrouillera très bien sans eux. Cette soif d'être utile est caractéristique des adolescents de sa tranche d'âge, me direz-vous. Surtout que les événements se déroulant à l'instant n'aident en rien son système nerveux à faire le point, dans cette déferlante de sentiments: entre l'amour, la peur, la déception, la peine, la haine ... Vous remarquerez, très peu de choses positives. La bête est occupée avec eux. Elle peut s'en aller, en courant.
En pleurant.


Elle sait déjà ce qui va se passer, là-bas.
Desperados va prendre son souvenir, s'énerver ou pleurer un bon coup suite aux révélations que cette c*nnasse de Ville lui aurai faite, et s'étonner tristement du départ de Virginie. Il était gentil, lui. Au fond d'elle, elle espère le revoir. Sans les autres.
Stradivarius restera totalement indifférent, peut-être même qu'il lui en voudra parce qu'elle a laissé son précieux seul et sans protection.
La fille va continuer son bout de chemin avec, elle entamera sa romance avec le musicien, Desperados tiendra la chandelle, Stradivarius la complimentera froidement et elle chavirera doucement dans ses bras. Décidément, c'était mieux avec Calvetti, June et West.
Qui sait. Le blond souriant remarquera peut-être qu'en s'enfuyant elle a laissé deux ou trois larmes couler sur le plancher. Des tâches qui menaient à la porte d'entrée. Ouverte. Qui menait dans la rue. Cette rue, sans fin. Disons .. Numéro 42. Le hasard est un bon décideur. Alors, elle se mit à courir, non seulement en sanglotant et en ayant peur mais également en comptant les maisons, deux par deux. Pour s'arrêter à la 21-ième, avec une porte rouge et une porte bleue. Tout naturellement, elle prendrait la porte bleue, si délabrée la façade fût. Et au moins, si loin qu'elle soit, ils ne la trouveraient pas. Elle ne voulait plus les voir, ce couple en formation. Non, plus jamais.


Un dernier regard, vers l'endroit où ils étaient.
Soupir. La main sur la poignée, elle ouvre la porte.
Je ne serai plus un poids pour personne. Pauvre blond ...
Au fond, c'était bien le seul qu'elle aurait aimé revoir. Tant pis.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeVen 7 Juin - 14:16

Stradivarius et les filles étaient en sécurité, lui faisant face au monstre, en ayant le choix de toucher ou non la mystérieuse sphère ..

Pourquoi ? Pourquoi faudrait-il survivre ? Pourquoi faudrait-il survivre dans un endroit perdu, c'était peut-être tout simplement un rêve, ou un cauchemar, très réaliste, puis bon, pourquoi tenter de résister ? La chose pourrait très bien attendre, creuser ou même .. "Et puis merde." La colère avait monté en lui, il avait accepter de céder a la peur, et de réagir comme chaque être humain normal, fuir, ou s'abandonner au désespoir, abandonner ..

-Toi la, j'sais pas qui tu es ni ce que tu es, mais tu sais quoi .. J'EN AI RIEN A FOUTRE ! ALLER TOUS VOUS FAIRE FOUTRE, TOI ET CE FOUTU ENDROIT !

Il finit la phrase larmes aux yeux, en hurlant, me touchant pas le souvenir, mais le frappant de toutes ses forces. A bon quoi tenter de continuer .. Il ne savait même pas qui il était, peut-être qu'il ne savait même plus souffrir ? Et oui, il tentait de se réconforter dans cette triste idée, il était désespéré, si seulement il pouvait revoir ne serait-ce qu'une fois la fille .. C'est tout ce qu'il demandait. Il entama doucement la chute brutal qu'il allait subir au contact du sol, son regard déviait vers le ciel, ses pieds ne touchaient plus la terre et il perdait conscience, il le sentait.

Étrangement la scène semblait se dérouler au ralenti, il se voyait et cru même apercevoir Stradivarius .. "Adieu l'ami, heureux de t'avoir connu .." Cette dernière idée marqua son visage d'un pâle sourire .. Il venait de sombrer.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeVen 7 Juin - 15:23

Le passé lui revient doucement, s'intégrant dans sa mémoire vierge.

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeVen 7 Juin - 18:44

La fille aux yeux vairons que Stradivarius croyait en sécurité déboule dans la rue, l’air de souffrir le martyr. Elle s’arrête auprès d’eux et fait à leur adresse :

« Ok, je vais faire court, puisque vous avez pas l’air de connaitre les règles de ce fichu bled. Cette Ville est bizarre, cette boule lumineuse est un de tes souvenirs –parce nous sommes tous amnésiques, tu l’es aussi n’est-ce pas ? et si tu le touche tu vas entrer en transe. Donc soit tu le fais quitte à te faire écraser par Shenzi –la bestiole géante hein- soit tu sauves ta vie soit tu tentes. »

Despérados est sur les nerfs, apparemment. Non content de lui hurler dessus – à moins que ce ne soit sur la sphère de lumière mais dans ce cas-là il aurait vraiment du souci à se faire concernant sa santé mentale – il frappe le souvenir du poing. Rageur. Ses yeux se voilent immédiatement. Voilà, maintenant on est foutus Stradivarius grimace. Que va-t-il pouvoir faire pour ralentir cette bestiole devant eux ? Il cherche désespérément un plan, le musicien, mais malgré tout le cœur qu’il y met, c’est peine perdue, il n’y arrive pas. Il est trop inquiet pour réfléchir.

« Tu… Devrais retourner voir la fille. Elle est seule, et ne dois surement pas comprendre grand-chose non plus. Je suis là depuis un petit bout de temps, je sais comment marche cette Ville. Ne la laisse pas seule. »

Les sourcils du violoniste se haussent imperceptiblement. Elle a l’air d’en connaître beaucoup plus que nous sur cet endroit… Il a un tas de questions à lui poser, mais l’urgence de la situation ne lui permet pas une marge aussi restreinte. Alors Stradivarius hoche la tête. Doucement.

- Je ne vais pas te laisser t’occuper seule de…

Un mouvement du coin de l’œil le coupe au milieu de sa phrase. Virginie a apparemment décidé de fuir seule, loin d’eux. Elle court dans la rue, à l’opposé du monstre. Le musicien prend sa décision ; il ne peut pas laisser une fille seule dans une ville comme celle-ci, définitivement pas. Il se tourne vers celle aux cheveux noirs, à qui il a vu le souvenir et se dit que si elle est si déterminée à empêcher la mort de gens qu’elle ne connait pas, c’est parce qu’elle l’a côtoyée de près. Il pose une main sur son épaule et la presse doucement. Ce qu’il s’apprête à faire n’est pas lâche à proprement parler, même si c’est une forme de fuite. Toccata et fugue en Ré mineur. Il chasse la mélodie de sa tête.

- J’essaierai de revenir, si j’en ai la possibilité. Pour vous aider tous les deux. Je sais que ce n’est pas le moment, mais au cas où nous ne devrions plus nous revoir… Moi c’est Stradivarius. Comme le violon.

En parlant de violon… Ne le voyant pas dans le dos de l’inconnue ni dans celui de la blonde à la casquette qui s’éloigne toujours plus loin, Stradivarius en déduit qu’elle est restée dans la maison.

- Dis à Despé qu’il va falloir qu’il écoute plus sa tête que son cœur s’il veut survivre ici. Bonne chance !

Il se précipite à l’intérieur de la maison dont la porte est restée ouverte, aperçoit le violon sur la table de travail, le jette sur son épaule et ressort. L’ensemble ne lui prend qu’une poignée de secondes. Le brun se retourne vers Despé et l’inconnue aux yeux si spéciaux, leur adresse un signe de main, comme si le monstre n’existait pas. Il les reverra un jour, c’est sûr. Il l’apprécie, ce crétin de blond. Stradivarius court à la suite de Virginie ; il ne la voit plus, mais il sait qu’elle n’est pas loin. Ce que je fais est totalement irréfléchi… Oh et puis au diable la logique, pour une fois ! Je n’ai pas le temps de raisonner correctement ! Parce que, définitivement, il n’est pas capable d’abandonner quelqu’un à l’air aussi vulnérable que cette fille qui a craqué pour lui.
Stradivarius la voit au moment où elle ouvre une porte. Il bifurque vers la maison et l’arrête en posant sa main sur son épaule, au moment où elle ouvre la porte. Il la force à se retourner vers elle, délicatement. Il hausse légèrement le ton, puis redevient égal à lui-même. Calme et insondable.

- Ne t’enfuis pas comme ça sans prévenir ! J’ai été forcé d’abandonner les deux autres à cause de ta stup… Bref, ne nous terrons pas dans cette maison. C’est étouffant, dissonant et pas du tout un endroit sûr.

Son regard se perd un instant par-dessus l’épaule de la jeune fille. Que tout cela est fatiguant ; il serait tellement plus simple de se rouler en boule dans un coin et de dormir. Rêver à un monde moins silencieux, harmonieux. Sans anarchie. Puis ses yeux bleu sombre reviennent se planter dans ceux de Virginie.

- Cette fille m’a assuré qu’elle pouvait s’occuper du monstre. Vu l’état dans lequel il l’a mis, j’en doute beaucoup. Mais je ne pense pas que tu veuilles retourner là-bas. Viens et ne t’éloigne plus.

Il repart dans la rue, loin du monstre, le visage un brin crispé par le sacrifice qu’il est en train de faire. Le violoniste regarde en arrière. Une dernière fois. Et détourne la tête en pinçant les lèvres. Vous avez intérêt à vous en sortir vivants, tous les deux…

Spoiler:

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MessageSujet: Re: Hantés sont vos songes, triste est cette maison.   Hantés sont vos songes, triste est cette maison. Icon_minitimeMar 11 Juin - 7:37

Pourquoi fallait-il que j’enchaine mauvaise blague sur mauvaise blague ? On aurait dit un jeu de mauvais gout mené par des enfants capricieux. On est pas des playmobils ! Et pourtant, nous jouons tous à ce maudit jeu. Le blond qui, après avoir hurlé contre la Ville –depuis quand est-il là au juste ?- décide de frapper son souvenir. La fille qui s’enfuit discrètement dans la rue, fuyant le Traqueur comme une proie. Ce qui coupe l’élan de courage du brun en plein élan –il ne me laisserait pas m’occupée seule de la sale bête ? Voilà qui était aussi insensé que… mignon- quand il la voit. Alors il hoche docilement de la tête, comme une marionnette contrôlée par cette Ville de dingue.

    « J’essaierai de revenir, si j’en ai la possibilité. Pour vous aider tous les deux. Je sais que ce n’est pas le moment, mais au cas où nous ne devrions plus nous revoir… Moi c’est Stradivarius. Comme le violon. »


Il avait posé sa main sur mon épaule, et même si ce geste ne signifie sans doute absolument rien, je ne peux empêcher la réaction immédiate de mon corps dont le dos se raidi. Bon sang. Arrête de ma parler, de m’approcher. Je veux Landscape.

    « Dis à Despé qu’il va falloir qu’il écoute plus sa tête que son cœur s’il veut survivre ici. Bonne chance ! »


Que cherche-t-il des yeux en disant cela ? Je ne tarde pas à comprendre quand il se précipite dans la maison, et en ressort immédiatement après, son violon sur son dos. Un musicien ? Une vieille pensée, qui m’était sans aucun doute habituelle, me traverse l’esprit. Les beaux mecs c’est bien, et les beaux mecs musiciens c’est encore mieux. Je me secoue mentalement. Ce n’est pas vraiment le moment. C’est à peu près aussi décalé que le signe de main qu’il m’adresse avant de partir. Un murmure s’échappe une dernière fois de mes lèvres.

    « Bonne chance… »


Je me tourne vers le dénommé Despé, qui sort alors de son souvenir. Ce que c’était ne m’intéresse absolument pas, en l’occurrence, que je sois curieuse ou non. Shenzi est beaucoup trop proche. Alors je n’attends pas, peu importe qu’il soit soudain joyeux –bien que cela m’étonnerait, vu les souvenirs que c’est à chaque fois, ça semble prendre du plaisir à nous offrir des fragments déprimants de notre vie-, énervé ou dépressif, il faut bouger. Alors je prends sur moi, et attrape le poignet du blond pour le tirer le plus loin possible de la bête qui fouille les maisons, l’entrainant dans une d’elle au hasard. Mes jambes crient grâce, et un bourdonnement insupportable comment à m’empêcher de réfléchir. Si ça continue comme ça, je vais finir par tomber dans les pommes. Alors je m’appuie contre le mur à l’intérieur de la maison –la porte est-elle seulement fermée ?- et articule :

    « Je dois.. Retrouver mes amis... Ils sont quelque part dans les parages. »


Landscape, Hippocrate. Je sers le poing. Je vais les retrouver.
Je relève la tête pour regarder de mes yeux vairons le garçon blond. Et je sens une pointe douloureuse à l’idée que ce ne soit pas… le bon blond.

    « Je m’appelle October. »


Dès que j’arrive à bouger de nouveau correctement, sans avoir besoin du soutien du mur, tentative suicide ou non je pars chercher les deux garçons.


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